http://zarem.vefblog.net/

  VEF Blog

Libre

posté le 25-06-2013 à 09:13:08

AD 2157.

P { margin-bottom: 0.21cm; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); text-align: left; }P.western { font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; }P.cjk { font-family: "Lucida Sans Unicode",sans-serif; font-size: 12pt; }P.ctl { font-family: "Mangal",serif; font-size: 12pt; }

 Allez hop, juste pour militer un peu xd... maispas beaucoup!

 

 

 

 

 

 

 

AD 2157.




Ce à quoi nous nous attendions depuis tant et tant d'années finit par arriver... trop tard car au final, nous ne l'attendions plus.


Anges et démons se sont toujours livrés des guerres fratricides meurtrières et destructrices. Mais dernièrement la trêve des soixante glorieuses fut signée par les deux partis qui s'étaient pratiquement détruits l'un l'autre. Ils avaient délaissés la terre et son humanité depuis des siècles par rapport à leurs guerres absurdes.


Mon nom est Klévios, je suis un être mi-ange mi-démon et j'observe la Terre. J'étudie les deux cent cinquante dernières années de leur évolution avec crainte. J'ai déjà abattu presque tout le travail et il ne m'en reste plus beaucoup avec mon rapport.


Mais ce que j'attendais finit par arriver et ce contre toute attente...


Ceci est leur monde actuel tel qu'ils l'ont bâtis, ceci... est la nouvelle réalité.





2157 AD :




A bord du Convente, un des meilleurs vaisseaux furtifs jamais conçus, j'étudiais leur planète morte. Je scrutais avec dégoût les entendus jaunes, bleu, tâchée de nuages et de zones grises surpeuplées. J'observais la face noyée dans l'espace, scintillante. Elle était lumineuse, bien plus brillante qu'il y a un siècle et-demi environ. Du moins, d'après les images d'archives assez anciennes que j'avais débusqué sur leurs réseaux numériques internes tous filtré, purgés, censurés.


Dans mon rapport : Population estimée à trente-deux milliard d'humains, augmente de façon inquiétante, presque plus aucune forme de vie animale ou végétale, trente mondes colonisés, flotte de guerre plusieurs centaines de vaisseaux, technologie suffisante pour susciter un intérêt, n'est pas vraiment une menace, système politique économique basé sur l'argent et la religion dans une dictature totalitaire où les femmes n'ont aucun droit pas même celui qui est le plus important, avorter ou avoir accès à la contraception. Conclusion finale du rapport : éliminer ces bêtes immondes pires que tout être malfaisant en ma connaissance.


En bref, c'était des barbares primitifs. Je fixais mon écran, me frottant les yeux sous la fatigue. J'avais vingt-deux ans à peine, mes parents, une démone et un ange, m'aimaient tout comme ils s'aimaient et j'étais le fruit de leur amour avec mes deux sœurs et mon frère. Ils faisaient partis de ces couples qui engendraient beaucoup car les moyens le permettaient dans un système économique dynamique et « humain » contrairement à ce que j'observais sur cette planète morte.


Pourquoi les hommes avaient écrasés les femmes comme ça ? Pourquoi les priver des libertés les plus élémentaires, les plus pures, les plus belles et les plus importantes comme de choisir d'avoir ou non un enfant ? Je tentais d'apporter des réponses à ces questions. Chez nous les réactionnaires se faisaient rares. Ironiquement, chez eux on nommait réactionnaires ceux qui prônaient une liberté des femmes. On les exécutait, on les traitait de traîtres, on les brûlait en place publique ! Les hommes de foi ne se gênaient pas de les salir même après leur mort.


Personnellement l'avortement était la plus belle chose qu'il y ai eu pour le femmes après la contraception et chez nous la génétique supprima une partie des centres d'avortement car les femmes pouvaient désormais avorter d'elles même et contrôler, comme les hommes, leur fertilité. Nous n'avions aucune religion, toutes bannies après des guerres sans pareil qui détruisirent notre planète mère d'origine à nous les anges, les démons, et donc à moi puisque mes parents en étaient originaires d'une certaine façon.


On laissa ce monde mort comme preuve qu’à cause de nos religions notre terre d’origine, notre bien le plus précieux, était morte. Le poids de la honte pesait sur nous. Alors on chercha à dépister le virus nuisible, on chercha à savoir qui en premier avait eu une religion et les guerres éclatèrent à nouveau entre anges et démons. Ces deux espèces possédaient des pouvoirs différents et idem pour leurs apparences mais ils pouvaient enfanter du fait d'avoir un ancêtre commun.


Nous avions trouvés la terre trois cent ans après les conflits, considérant les humains comme un espoir que nous n'étions pas, pensant qu'avec leur science, leur savoir, ils banniraient les religions avec le temps, avec quelques guerres certes mais sans détruire leur monde natal. Et bien avec les données que j'envoyais au quartier général il s'avérait que les choses ne s'étaient pas déroulées de cette façon. Je devais rentrer aujourd'hui, mais un contre temps faisait que je resterais encore quelques jours dans ce trou peu charitable.


J'avais envie de bombarder cette terre peuplée de barbares fanatiques qui humiliaient, brimaient et massacraient les femmes. Ils n'avaient même pas conscience que c'était une femme qui les avait mis au monde et ils ne leur présentaient pas un minimum de respect pour ce motif ! Au contraire c'est ce qui semblait attiser leur haine sexiste. Mes yeux verts tels des braises bifurquaient sur l'écran haute définition de mon ordinateur de bord principal. Mon casque à interface « ghost » relié à mon cerveau, à ma conscience donc, me transmettait d'immenses quantités d'informations.


Ma mémoire augmentée par bio implants m'offrait la possibilité de tout mémoriser dans celle-ci et dans mon cerveau ce qui faisait qu'en cas de perte de l'un j'avais toujours l'autre. Depuis quelque temps les humains parlaient d'une planète mais je ne savais pas de laquelle il s'agissait et il m'était impossible de le savoir. Tout ne circulait pas sur leurs réseaux et certains lieux étaient hermétiques au monde extérieur donc je n'arrivais pas à glaner plus d'informations.


Je sélectionnais ce qu'il fallait garder parmi ce que trouvaient mes logiciels de recherches, de vraies intelligences artificielles qui cherchaient selon mes préférences et ayant reçut les informations via mon ghost, ma conscience. Très efficaces. J'avais tout au plus une direction assez vague mais celle-ci ne me faisait pas très peur car c'était un secteur très actif en espèces évoluées. Dans la direction montrée par beaucoup d'humains il y avait le début de l'empire démon mais aussi d'autres espèces.


Autrement dit ça pouvait être n'importe qui, n'importe quoi n'importe où qui était visé. Je reçus un message vidéo, c'était ma mère. J'espérais seulement que ce dernier était envoyé localement et non pas en onde simple comme les systèmes des humains. Hélas ce fut le cas et je craignais que l’anomalie soit détectée par ces êtres... démoniaques, malfaisants. Par chance il y avait un système de camouflage très élaboré qui cachait si bien cette ouverture dans l'espace que même les capteurs de mon vaisseau n'y voyaient que du feu.


_Salut Klévios, je suis contente de te voir après six mois de silence.


_Oui je suis vraiment désolé, j'ai été pris par les événement et là j'étudie les humains depuis deux mois.


Elle afficha un air presque démoralisé, désespéré, comme si leurs espoirs étaient vains, comme si il n'y avait plus grand chose à faire, ce qui n'était pas totalement faux soit dit en passant. Ce que nous attendions depuis si longtemps n'était pas arrivé mais ce que l'on attendait depuis peu pouvait très bien se produire et on craignait ce que cela impliquerait...


_C'est une cause perdue.


_Maman, toi et la famille quittez Erdène Dyrès pendant quelque temps.


_Il se passe quelque chose ?


_Je ne sais pas... mais vous devez partir...


_Pour aller où ? Les empires sont vastes je sais... mais on a déjà eu du mal à se faire accepter ici à cause de notre couple, de nos enfants... bon, en même temps nous sommes en périphérie, un endroit pouvant être sujet en premier à des batailles car vulnérable. Tu as peur pour nous ?


Je baissais les yeux sur mes mains, des mains d'anges aux couleurs de démon, comprenant que même après soixante années d'un échange lucratif et de « glorieuses » les deux nations avaient toujours du mal à se regarder en face. L'enquête pour savoir d'où venaient les religions de nos peuples avait repris... ce qui ne manqua pas de semer un vent de terreur parmi nous. Une guerre pourrait nous être fatale car nous en étions ressortis très affaiblis et même aujourd'hui nous étions encore faibles bien que les forces nous revenaient vivement.


_Je vais rester une semaine de plus, à mon retour je veux que vous soyez partis ok ? Oui j'ai très peur pour vous car depuis ma naissance on vit avec une mauvaise lame prête à nous fendre. Il y a beaucoup de peuples et d'autres êtres dotés de technologies avancées dans le coin. D'ailleurs on a déjà évité plusieurs catastrophes avant et notre terre a même été visée.


_Très bien, on verra ça quand tu seras rentré. Contente de t'avoir parlé quelques instant très courts mon fils. Je t'aime.


_Je vous aime tous, bisous à tout le monde de ma part maman.


La connexion se coupa. Je décidais alors de me coucher, fin de journée, sommeil obligatoire. Le clergé humain n'aimait pas beaucoup l'idée qu'il existait d'autres espèces dans l'univers et la direction montrée en était pleine à craquer. Nous avions déjà assistés à plusieurs conflits dévastateurs entre eux pour conquérir des terres, des systèmes solaires stratégiques, des zones de ressources importantes etcétéra. Je me couchait dans mon lit non loin de mon poste de commandement, très confortable, et trouvais le sommeil en peu de temps.





Six jours plus tard, dernier jour.



Mon cauchemar fut des plus pénibles. Une femme était enchaînée, elle hurlait, son ventre grossissait rapidement et un être en sortait. Puis à peine avait-elle soufflée que de nouveau son ventre grossissait sous ses cris de douleur et de terreur. De nouveau un être en sortait ses seins se remplissaient. Puis elle finit par mourir, les cuisses ensanglantées. Alors des hommes en robe religieuse noire, avec leur croix sacrée, la détachaient, la jetaient dans une fausse avec d'autres corps et une autre la remplaçait... une pauvre adolescente !


La fausse remplie ils coulaient tout dans le béton et un édifice religieux se bâtissait dessus. Puis des prêtres prêchaient la bonne parole, celle de leur dieu, de la place de l'homme et de le femme dans leur société patriarcal non égalitaire et de la « sainteté de la vie. »


Mon hurlement déchira le silence, je me levais en sueur, sentant la haine me ronger et le sang bouillir dans mes veines. Je finis par me lever, prendre une douche pour me calmer et manger pour décompresser. Il y a quatre jours les humains avaient envoyés toute leur flotte de vaisseaux je sais pas où, dans une direction opposée à celle qu'ils montraient. Ils parlaient d'êtres sacrés là-bas. Sans doute les anges qui vivaient loin des démons. Ainsi rencontrer les anges et faire une démonstration de leurs forces semblait les ravir comme des enfants qui montraient leurs dessins à leurs parents, tout contents de leur chef d’œuvre.


Mais mon rapport terminé, mes observations aussi, je décidais de me la « couler douce » aujourd'hui avant de partir. Mon cauchemar voulait dire beaucoup de choses. Je préférais ne pas le décrypter et il fut enregistré en haute définition dans ma mémoire étendue. Je le mit sur deux supports de stockages externes plus mon ordinateur portable personnel pour être sûr de ne pas le perdre. Il serait envoyé avec le rapport.


Pour faire court avec les humains et ces deux cents cinquante dernières années, ils avaient semés morts et destructions sur leur planète, sans ménagement. Mais leur dernier siècle fut le plus ravageur. Les corporations gagnèrent en puissance, les religions en pouvoir et les états perdirent la face. Les guerres éclatèrent pour le manque de ressources, les religions se battirent, deux fusionnèrent en partie, l'autre partie continuant de sa battre contre sa rivale. Finalement ce fut l'alliance religieuse qui remporta la victoire.


Dès lors on créa un système codifié, surveillé, un système tout sécuritaire totalitaire où les faibles mourraient en masse. La génétique pour soigner fut interdite, selon eux, on ne devait pas toucher la création de leur dieu. Des millions d'enfants et d'humains souffrant de maladies génétiques plus ou moins graves ne pouvaient être soignés à cause de ça. Ils parlaient de sainteté de la vie humaine mais ils avaient empêchés d'améliorer celle de ceux qui souffraient. Ils disaient que c'était une épreuve envoyée par leur dieu pour les punir d'un crime... ou autres choses absurdes encore.


La surpopulation dû à un système pro nataliste et soit disant « pro vie » engendra le désastre actuel… presque plus de vie sur cette planète ! Les femmes souffraient plus que jamais, les suicides de celles-ci se faisaient monnaie de plus en plus courante. Personne n'avait de vie privée sur son ordinateur et les libertés individuelles étaient réprimées. Les logiciels libres furent supprimés, ceux qui en avaient encore finirent dans des camps et ceux qui écrivaient de l'imaginaire finissaient criblés de coups de couteaux ou de balles, on les tuait. Les femmes qui connaissaient une fausse couche étaient traitées de sorcières et brûlées.


Ils se nourrissaient de nourriture artificielle, de nourriture conçue en culture cellulaire avec des ajouts d'éléments nutritifs. Les humains ne connaissaient plus la nature, seulement les déserts et leurs villes de béton et d'acier. Depuis cinquante-sept ans la dictature durait et les esprits étaient assez bien formatés dans un moule conservateur et conformiste répugnant. Ainsi le conditionnement de la masse par tous les moyens, dont les médias, avait réussi à les transformer en zombis fanatiques bien dociles et conditionnés comme il fallait.


Après avoir fignolé mon travail, après avoir passé encore quelques jours à observer ces êtres primitifs, je décidais de partir, de rentrer chez moi et de passer la version finale de mon rapport. Mon voyage dura une semaine entière à bord de mon vaisseau furtif, réputé pour sa furtivité, pas pour sa vitesse ni pour ses capacités à voyager rapidement vers d’autres mondes. En sortant du trou de verre j’étais à dix millions de kilomètres de ma planète d’origine, encore six heures à attendre. C’est alors que je reçus, cinq heure plus tard et planète bien en vue, des signaux étranges d’origines humaine en provenance de mon monde natal.


Je les étudiais, les décryptais. Ils parlaient de purifier le mal par le feu, de nettoyer l’univers des êtres inférieurs de l’enfer et de combattre le diable. Plus je m’approchais de cette terre plus je sentais mon ventre se nouer et je passais en mode furtif pour ne pas être détecté. Une fois un vaisseau m’avait frôlé de près sans même s’apercevoir de ma présence. Quand je fus presque en orbite je pus voir avec horreur un spectacle macabre.


Mon chez moi n’étais plus qu’une boule incandescente et aux nuages noirs et gris enflammés. Des débris flottaient par milliers et entraient souvent dans l’atmosphère. Parmi eux des vaisseaux humains mais aussi de nos espèces. La flotte humaine comptait au moins plusieurs centaines d’engins et avait entièrement rasé la planète avec tout son arsenal nucléaire. La guerre entre humains et démons était déclarée mais les anges ne laisseraient pas les choses se faire.


Nous étions alliés pour le meilleur et pour le pire. Nous ne pouvions tolérer qu’une espèce infecte et pourrie par la dictature ne vienne ainsi nous salir et nous attaquer. C’est alors que je vis une grande forme allongée, plate mais épaisse et avec ses arrondis gracieux, de couleur noire, avancer en direction de la flotte humaine. Un Krakène ! Immense forteresse lourde des démons, ils pouvaient voyager plus vite que jamais dans l’espace en trou de verre et possédaient une puissance de feu monstrueuse !


Le combat dura plus de vingt minutes, les humains subirent de nombreuses pertes mais ils réussirent à détruire la forteresse. Je l’avais identifié comme étant assez âgée, d’une génération plus ancienne, normal qu’ils soient parvenus à la détruire mais ils avaient perdu un bon tiers de leur flotte de combat. Je reçus un message d’alerte me disant que tout vaisseau armé devait intervenir. Je n’avais pas un gros armement dans mon appareil mais je me battrai avec toutes mes forces…


Ces monstres m’avaient tout pris, tout arraché, ma mère, mon père, mes proches, mes amis, ma famille, tout… ils devaient disparaître. Je m’en souviendrai et jamais je ne leur pardonnerai… JAMAIS !!!





FIN.

 


 
 
posté le 24-06-2013 à 18:32:15

Ona

http://www.boosterblog.com

 

 

 

P { margin-bottom: 0.21cm; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); widows: 2; orphans: 2; }P.western { font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; }P.cjk { font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; }P.ctl { font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; }

Ona.




2517-2547 AD.




Jarod entra dans la chambre de sa chère Ona, un lieu joliment décoré aux murs bleus marine et aux lampes diffusant une chaude chaleur. Une armoire avec une glace dans un coin, une commode pour les affaires, une table de nuit, un bureau avec un ordinateur portable et un autre fixe puis un grand lit à deux places trônaient dans la chambre. Elle était en train de choisir une robe de chambre à mettre avant de se coucher.


En se tournant la jeune femme l’aperçut et s’immobilisa, lisant dans le regard de cet homme qui l’hébergeait chez lui un désir brûlant et de l’attirance. Ona ne prit pas la peine de se cacher, laissant l’homme la regarder dans sa nudité et sa splendeur. Elle lui sourit gentiment.


_Alors comme ça tu as une attirance pour moi, une femme animale ?


_Qui n’en aurait pas pour une aussi belle créature, une femme aussi délicieuse…


_Tu ne m’as pas encore goûté.


Dit-elle d’un air mutin, une pointe d’intense désir dans le regard appelant Jarod à venir la cueillir. Le monde des humains en cette époque était bien primitif et barbare pour elle, sous évolué et même dégénéré sur certains points. Mais autant que les autres venus de son époque il fallait s’y faire et ils bâtissaient une nouvelle nation libre sur des terres qu’ils obtinrent en payant un lourd tribut.


Ona tendit les mains vers celui qui la désirait ardemment, faisant comprendre qu’elle l’invitait à venir faire l’amour, sans gêne. C’était une invitation de sa part. La belle chimère ressentait aussi du désir pour lui mais n’avait jamais rien dis ou fait comprendre jusqu’à ce soir. Sa superbe voix féline et humaine l’envoûta.


_Comment peux-tu aimer un être comme moi, je ne corresponds pas aux même critères de beauté que vous avez habituellement, je ne suis peut-être pas belle… je suis peut-être même très laide ?


_Tu me plais, je ne l’explique pas, je te trouve belle.


Il vint vers elle, il la prit dans ses bras, affectueux, réconfortant. Il la voulait, il la désirait, il la convoitait comme jamais il aurait pu désirer une autre femme. Elle mesurait un mètre quarante, d’autres en faisaient un peu plus ou un peu moins. Elle était donc dans la moyenne. Bien que plus petites que des humaines ordinaires les femmes de son espèce pouvaient porter et donner naissance à un bébé de taille normale sans problème, leur corps plus résistant et plus difficile à abîmer le leur permettaient sans gêne.


C’était une femme renarde métis avec un homme puma et une femme de type renarde… mais les traits du renard l’avaient majoritairement emportés sur son visage très humain et sa petite queue entre celle d’un puma et d’un renard. Sa fourrure portait toutes les couleurs du renard avec des motifs puma sur le dos et des couleurs foncés attirantes. Ses cheveux blonds soyeux, ses yeux violets, son sourire, ses lèvres si humaines, son corps fin, ses formes féminine prononcées, ses seins menu, elle l’excitait et l’attirait comme aucune autre.


_Tu viens ?


_Avec plaisir ma belle.


Il se dévêtit, aidé par la jeune femme de dix-neuf ans qui défis son pantalon pour le faire glisser et retira son caleçon pour voir l’effet qu’elle avait sans même bouger le petit doigt.

Elle eut un léger sourire, amusée à l’idée qu’il ai tant d’effet pour une femme qu’il n’avait jamais eu l’habitude de voir.


_Qu’est ce qui te fais sourire ? Ce n’est pas assez pour toi ?


_Non, c’est que… tu n’as jamais vraiment vu de femmes comme moi avant et je t’attire, c’est étrange, amusant et étonnant. Je suis belle je le sais bien mais que je sois belle pour toi alors que tu n’as jamais vu de femme de mon genre c’est spécial.


_Je comprend, je suis désolé pour ce qu’on ta fais subir dans le laboratoire et…


Le tirant vers elle la jeune femme qui semblait être une naine l’embrassa tendrement. Il se baissa docilement, se laissant faire par cette créature venue du futur, d’un futur sombre où l’humanité était condamnée à disparaître. Depuis que le vaisseau de leur monde était arrivé sur terre ils avaient relâché Ona qui dépérissait dans un laboratoire lugubre. Il avait toujours tendus l’oreille, toujours été de son côté mais personne ne l’écouta.


Pour les autres les chimères étaient des monstres, pas des humains, il fallait s’en débarrasser dans certains cas. Mais comment faire maintenant qu’un vaisseau de guerre très puissant stationnait sur terre, sans cesse surveillé et à l’affût du danger ou d’une attaque ? Il semblait pensif, désolé pour elle, pour ces trois mois d’enfer en captivité dont il se sentait coupable. La créature le caressa, commençant par les abdominaux, descendant peu à peu vers son sexe, provoquant son excitation.


Cela ne faisait que renforcer son envie de la cueillir ici et maintenant chez lui sur son lit, sur leur lit… rectification. Un regard mutin, provocateur même, amplis de désir ardent, un sourire fin, un corps plus que désirable, une fourrure douce et fine… il la voulait, là tout de suite.


_Il vaut mieux que je sois préparée un minimum pour te recevoir sinon ce ne sera pas terrible, je suppose que tu as le mode d’emploie pour des préliminaires avec les femmes non ?


_Ne t’en fais pas pour ça belle prédatrice.


Il la laissa s’allonger sur le lit, au milieu, écarter les cuisses, provocante, mutine, joueuse, joyeuse et désireuse de laisser s’écouler le temps, de retenir le moment où ils le feraient pour être plus excités, plus ivres de plaisir. Il vint sur elle, portant une de ses mains à son intimité, caressant les délicates lèvres de sa douce et sa vulve avec douceur au début puis de plus en plus vite, avec de plus en plus de désir.


Il sentait la tension monter en lui, l’envie de la prendre tout de suite, sans tarder, sans attendre, mais elle aguichait ses pulsions, ses désirs, son excitation, en le faisant attendre, en lui faisant faire ce geste pour qu’il soit plus excité encore. Il entra d’abord un doigt en elle, sans problèmes, sentant la douceur et la chaleur au toucher. Il eut presque l’impression que tout était revêtis d’une toute fine fourrure mais non c’était bien une zone lisse et commençant à produire les lubrifiant naturel du corps.


Il entra son deuxième doigt, essayant d’aller plus au fond, sentant que c’était un peu serré en elle et très moelleux. L’idée de pénétrer en elle, dans une chose à l’air si agréable, provoqua une vague d’excitation en lui et fit monter la pression. Les joues de la jeune femme s’empourpraient tendis qu’elle commençait à avoir du plaisir et à bouger, nerveuse. Il retira ses doigt, se baissa et vint suçoter l’entre jambe de sa fiancée. Il la goûtait sans gêne, avec entrain et envie.


_Je crois… que tu peux… oui… y aller…


_J’espère ne pas te faire mal, ça a l’air un peu étroit…


_Ne t’inquiètes pas, j’ai reçu pire et ça ne m’a jamais fait mal. Mais ache que tous nos organes ont des caractéristiques animales, tout comme celui qui t’excite autant. Peut-être que ça te dégoûte non ?


_Pas trop, ça fait partie de toi, c’est aussi quelque part ce qui contribue à ton identité de chimère et d’humaine.


Il se colla à elle, sentant les cuisses de sa douce contre les siennes et commençant à frotter son sexe contre celui de sa fiancée. Il mettait en contact son gland avec la vulve de celle qu’il convoitait depuis des mois. Un sourire, un regard, et le message reçu il entra en elle, délicatement, lentement, avec douceur, plongeant dans une pure sensation de chaleur et de velours humide agréable. Il n’avait jamais connu telle volupté avec une femme avant elle.


Il s’enfonça tout doucement, jusqu’à arriver au bout, jusqu’à être entièrement en elle, provoquant de nouvelles sensations entre eux. La tension se faisait de plus en plus forte en lui, il sentait le jouissant non loin, excité comme jamais.


_C’est vraiment très agréable… je sens une douce chaleur envahir tout mon bas ventre et se répandre en moi…


En réponse il l’embrassa avec ardeur, avec désir et ivresse, jouissant en elle dans la foulée, se crispant et restant le plus entre les cuisses de sa bien aimée. Durant quinze longues et interminables secondes il resta presque immobile, une main sur un des seins menus de sa jeune fiancé. Jamais il n’aurait cru avoir de telles sensations avec une femme auparavant et se sentait presque comme drogué par une envie folle de le faire encore et encore sans cesse avec Ona pour finalement s’écrouler à côté d’elle, épuisé et saoul de plaisir.


Il se retira lentement de cet endroit serré, doux, bouillant, agréable, duveteux et délicieux. Ona était entièrement couverte de fourrure même à son intimité. Il l'embrassa, venant croiser ses lèvres à celles découvertes, sans fourrure, de sa douce qui l'enlaça. Il vint de nouveau en elle, entrant et sortant vivement, sans être violent, avec douceur, faisant attention à sa compagne qui parla de sa superbe vois de chimère féminine,


_Ce n'est pas mon monde, ce n'est pas ma patrie, ce n'est pas mon pays, ce n'est pas ma nation, ce n'est pas mon chez moi ici... vos champs n'égalisent pas les nôtres, vos pleines sont polluées, votre terre va mal, vous êtes encore si primitif... que je ne me sens plus humaine mais étrangère à tout cela.


_Je suis là, je suis là mon amour, tu es à ta place ici chez nous, avec moi...


_Non Jarod, je ne suis pas à ma place ici, nul part, je suis d'une époque autre que la tienne, nos deux mondes ne se comprennent pas, ils ne se connaissent pas, ils sont très loin l'un de l'autre. Ma patrie était libre, puissante, belle et pure. Nous n'avions ni religions ni croyance, seulement la science, la technologie, la connaissance, la recherche, le savoir. Vous nous avez tous massacrés parce une religion immonde avait conditionné la population depuis des siècles. Nous pratiquons l'avortement librement sans passer par un centre pour cela. Mon corps peut interrompre une grossesse non désirée et éjecter l'embryon indésirable.


_Je comprends, nous sommes des barbares, moins que des animaux, des bêtes stupides pour vous, je le sais... vous avez envie de tous détruire, de brûler nos villes, de faire sauter ne monuments religieux et de faire le ménage. Vous avez besoin de nous pour recréer votre peuple libre.


_Quand ce ne sera plus le cas nous partirons et on détruira tout ici... rien ne doit survivre, rien d'humain en tout cas. Seules les tributs et les communautés qui n'ont rien demandé resteront car ils ne sont pas souillés par toutes vos horreurs. Mais je n'ai plus vraiment le goût à la vie. Je ne comprends pas ce monde qui ne me comprends pas non plus et je n'en veux plus... je n'en peux plus, je ne peux pas trouver de place dans ce système qui me dégoûte.


Il la serra contre lui, l'embrassant tendrement, venant la caresser sur tout le corps, descendant du coup aux seins en l'embrassant. Cela suffit à la remettre dans leurs ébats, à la faire cesser de broyer du noir même si elle avait raison. Il ne se pardonnerait sans doute jamais ce qui s'était passé dans ce laboratoire où elle fut enfermée durant deux mois. Traitée comme une bête curieuse, elle trouva un peu d'aide et de réconfort auprès de lui mais aussi un peu d'humanité.


Finalement le vaisseau venu du futur arriva et ils durent la relâcher et l'état français dû payer sa dette envers cette femme pour l'avoir traitée de la sorte ainsi que ses bourreaux. Depuis elle était censée avoir une maison mais la jeune femme préféra rester chez lui et ils eurent le coup de foudre l'un pour l'autre. Quand il y repensait, ça lui faisait un drôle d'effet. Il sentit à nouveau la tension monter en lui et l'excitation augmenter chez elle ce qui l'excitait d'avantage. Il décida d'entrer et de sortir plus longuement, un peu plus franchement, sans faire mal, sans violence, toujours en douceur.


Elle l'enlaça de ses jambes, gardant les cuisses écartées, continuant de recevoir son homme en elle avec délectation, avec plaisir et envie, les joues empourprées. Il passait ses mains sur son ventre et ses seins, l'embrassait dans le cou ou à la poitrine. Il faisait facilement une tête de plus qu'elle pourtant ils pouvaient très bien avoir un enfant sans aucun problème. Les chimères étaient plus résistantes que les humains, récupéraient mieux et plus vite avec une meilleure cicatrisation plus aisée.


Plus que tout Ona voulait une vie normale dans un monde humain, pas sur une planète peuplée de primates peu évolués, violents et fous à lié. Mais elle n'avait pas le choix. Il fallait faire quelque chose pour créer une humanité meilleure, autrement, ailleurs... mais comment ?

Elle le sentit jouir entre ses cuisses, rester en elle longuement en la caressant et continuer deux minutes après à aller et venir. Les religieux détestaient les chimères mais ils ne pouvaient rien faire contre eux par contre l'inverse pouvait être envisageable.


Le vaisseau de guerre mesurait pas moins de six cents mètres de long, un monstre de puissance embarquant un armement redoutable. Impossible de percer sa coque même avec une explosion nucléaire à bout potant et sans boucliers. Ils s'enlaçaient, ils s'embrassaient et se caressaient sous la lumière des lampes chaudes venant lécher les murs et le plafond. De nouveau il ensemença sa fiancée, plus désireux que jamais d'être père d'un enfant avec elle.


Ona avait pris cette décision parce qu'elle voulait contribuer à un autre monde et donc éduquer ses enfants pour qu'ils soient le plus possible comme elle, pour faire des gens biens. Mais une telle tache s'avérait vraiment ardu, extrêmement difficile à réalisée surtout sur cette terre peuplée d'êtres primitifs peu évolués pour elle. Jarod finit par s'endormir dans les bras de sa douce qui sourit gentiment, sachant que les hommes finissaient souvent comme ça après les ébats. Elle tira un drap sur eux et le prit dans ses bras pour à son tour s'endormir en paix.


Elle voulait montrer que humain ou hybride cela importait peu, ils pouvaient enfanter ensembles et avoir un futur commun ensemble. Ils dormaient tous les deux main dans la main dans un grand lit chaud et confortable. Elle éteignit les lumières avant de s'endormir.


Neuf mois plus tard naquit Wory, un petit garçon en bonne santé, en pleine forme et débordant d'énergie. Jarod avait alors trente trois ans et tenait dans ses bras son premier enfant avec joie. C'était pour lui quelque chose de magique, de merveilleux. Ona n'avait pas rencontrée de difficultés à accoucher et fit preuve de calme et de sang froid dans ce moment pénible et douloureux. Le petit garçon pesait trois kilos deux cent trente-huit et mesurait trente-huit centimètres. C'était un beau bébé aux yeux jaunes et à l’apparence très humaine, excepter son nez un peu animal et ses oreilles elfiques.


Ce petit bout à lui tout seul voulait dire beaucoup de choses et représentait un grand espoir en un avenir plus humain et profitable à tous.





Fin.

 

 

 


 
 
posté le 24-06-2013 à 17:32:47

Nina la chimère.

P { margin-bottom: 0.21cm; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); }P.western { font-family: "Liberation Serif",serif; font-size: 12pt; }P.cjk { font-family: "WenQuanYi Zen Hei","MS Mincho"; font-size: 12pt; }P.ctl { font-family: "Lohit Hindi","MS Mincho"; font-size: 12pt; }

 Nina est une hybride mi-humaine mi-animal venant d'un futur sombre.

 

Ceci est la scène d'une relation amoureuse entre cette femme et un humain.

 

 

 

 

 

 

CHIMÈRE : SCÈNE.



Nina.



John entra dans la salle de bain, fatigué à cause de son « patch génétique » qui l'avait cloué au lit durant deux jours trois jours plus tôt. Il se sentait mieux que hier, nettement mieux, mais il avait surtout très faim, un gros appétit. Nina, la femme lynx aux traits de renard et à la fourrure blanche ainsi que ses cheveux blonds clairs et ses yeux de fauve jaunes orangés, finissait de se coiffer et de prendre soin d'elle dans la douche. Vêtue d'une simple culotte grise et d'un T-shirt de même couleur avec un soutien-gorge noir en toile fine laissant librement s'exprimer ses seins un peu menus, ronds et fermes, elle s'adressa à l'homme d'une voix douce et amicale.


_Tu as meilleurs mine (lui sourit dans le miroir) et avec cette chemise blanche et se jean noir ça te va bien.


_Merci, tu es... tu es une femme formidable... merci pour ce... ce patch.


_Tu devrais être plus performant au lit maintenant... si tu veux, nous pouvons essayer pour voir?


Il eut un instant de silence, recevant les informations qu'il traitait et qu'il comprenait puis analysant la situation il lui répondit en se rapprochant doucement.


_Je sais que tu es amoureuse de moi mais qu'est ce que tu peux bien trouver à un humain semblable à un barbare comparé à ton monde d'origine?


_Je t'aime, tu me plais, je te trouve gentil et sympathique, tu fais un bon père pour ta fille... tu es quelqu'un de bien et tu ne t'oppose pas farouchement aux libertés individuelles sacrées comme l'avortement et la contraception. Tu sais à quel point nous y tenons dans note monde. Je t'aime, plus que tu ne le crois mais je me suis tenue en retrait, dans le silence, je ne voulais pas que ça s'ébruite et que tout le monde le sache. Les médias ont beaucoup fait parler de moi et je ne veux pas être une espèce de star ou je ne sais quoi.


_Je comprends... je suis un peu fatigué mais si tu insiste tant ça ne me gêne pas de partager quelques bons moments avec une femme que j'aime... je ne te l'ai pas dis mais tu l'as sans doute ressentie? Tu me plais, aussi dingue que cela puisse paraître.


_Je me demande pourquoi je plaît comme ça à des hommes alors que je suis mi-humaine mi-animale, alors que je ne correspond pas forcément à vos critères de beauté. C'est étrange.


_Tu es réellement belle, très charmante et attirante...


_Excitante aussi (mutine) et sans doute objet de fantasmes pour certains?


Il eut un sourire, elle lui sourit également dans le miroir, n'attendant qu'une chose, qu'il passe à l'acte avec elle. Mais sans doute avait-il compris dans son regard, dans ses tics, pseudo nerveux, dans les signaux quelle lui envoyait, discrètement.


_Oui tu es sans doute excitante, mais tu n'es pas une chose, tu n'es pas un objet... mais on fantasme sans doute sur toi...


_Ça t'es arrivé (sens une main se poser sur son flanc, le longer vers le haut) et tu as du désir pour moi en ce moment même, depuis un certain temps, n'est ce pas?


_Oui (se pencha sur elle, vient contre cette femme presque surnaturelle à la nature dérangeante) et je ne veux pas te quitter, si toi aussi tu veux rester avec moi.


_Tu sais, à mon âge certaines choses me travaillent...


_Tu veux un enfant?


_Je n'osais pas te le demander, et ça me gêne d'en faire un dans un monde aussi... aussi... laid.


_Je comprends (passe son autre main sur le ventre de celle qu'il convoite ardemment) c'est à toi de choisir... je ne peux pas maîtriser ma fertilité contrairement à toi et de toute façon c'est ton corps, c'est toi qui choisis, personne n'a rien à t'imposer et encore moins à violer ton corps, ton ventre, à t'obliger, te forcer, à une chose monstrueuse que tu ne veux pas.


_Cette chose n'est bien ou bonne, n'est belle ou merveilleuse que quand elle est consentie. Et ce sera consentis ne t'inquiète pas. Si tu veux on peut essayer dans quelques jours le temps que mon corps soit prêt à accueillir la vie et que je sois fertile.


Il déposa un baisé d'affection et de désir dans son cou, elle ferma les yeux pour y goûter. Il sentait que l'acte arriverait très vite et son excitation s'en retrouvait augmentée. Il la voulait, littéralement. La queue féline de la jeune femme vint frotter contre le ventre et l'entre jambes de l'homme pour l'exciter, ce qui eut visiblement un certain effet puisqu'il se fit plus insistant dans ses caresses. Elle savourait pleinement chaque instant avec cet homme, son homme, son amoureux, cette personne qui l'aimait et la désirait ardemment et qu'elle même aimait et désirait de tout son cœur.


Il caressa le ventre de la femme féline aux traits de renard avec entrain, descendant peu à peu, l'autre main sur son flanc qui montait jusqu'à un des seins de la créature mi-humaine mi-animale. La température commençait à grimper entre eux. Elle enroula sa queue pas très longue presque autour de la taille de John qui commença à défaire sa ceinture. Nous étions en 2014, dans un monde qui aux yeux de la jeune femme paraissait bien primitif et barbare comparé à ce qu'elle avait connu, à celui dans lequel elle vivait mais Nina voulait changer les choses, améliorer cette humanité malade sur une planète mourante.


Elle leur avait offert la technologie solaire à haut rendement, peu onéreuse et non polluante rapide à produire et très rentable. Une technologie permettant de transformer la matière fut aussi offerte et elle l'avait répandu de partout sur terre mais seul une quarantaine de pays en bénéficiaient vraiment. Les autres continuaient d'exploiter les mines de la planète entière. Elle leur avait offert un moyen de contraception sans égal et un patch génétique permettant d'améliorer la vie humaine mais aussi de limiter bon nombre de maladies inscrites dans le code génétique humain.


Mais les religieux s'y opposaient fermement, à ces trois technologies formidables qu'étaient la pouvoir de créer, celui de maîtriser son corps et enfin celui d'améliorer son existence et de limiter les maladies génétiques. Un autre patch était aussi décrié par les pro natalistes qui se disaient aussi « pro vie »... un patch génétique qui permettrait aux générations suivantes de contrôler les corps et leur fertilité en plus d'être héréditaire. À quoi bon toutes ces merveilles si les êtres les plus infectes l'interdisaient fermement pour des raisons religieuses absurdes et dépourvues de tout sens, de toute logique?


L'homme y repensait, à toutes ces choses merveilleuses qu'elle avait apporté. Il lui en était reconnaissant et il avait pris les deux patch l'un après l'autre à un moi d'intervalle. Mais elle préparait un troisième patch... bien plus sujet à polémique s'il venait à sortir de l'ombre... celui qui permettrait aux femmes d'avorter jusqu'à environ deux mois voir deux moi et-demi et de détecter ou déceler plus vite une grossesse, d'avoir des symptômes presque systématiques et bien précis. Elle attendait que les choses se tassent, que le temps passe, pour le proposer notamment à la france, un pays qui était tout sauf un exemple par rapport au « traitement de faveur » qu'il avait réservé aux femmes le siècle dernier.


Tout en la caressant, il y pensait mais son esprit se recentrait très vite sur ce qui se passait ici et maintenant avec sa douce. Elle voulait un enfant, ça ne le dérangeait pas, ils allaient en avoir un et personne n'aurait rien à y redire... certainement pas ces religieux stupides qui montraient bêtement de leur horrible doigt grossier la jeune femme de vingt-six ans. Ils l'avaient traité de toutes sortes d'insultes religieuses plus insensées et absurdes les unes que les autres, à même titre que ceux qui les avaient proférés. Mais ceux qui l'insultèrent étaient souvent des intégristes,


Elle n'était ni un monstre ni une meurtrière pour avoir avorté ou pour le simple fait d'être une hybride. La barrière humain/animal restait fermement en place mais plus là où elle était. Elle s'en retrouvait changée, différente mais toujours aussi solide. Elle n'avait strictement rien d'un animal dans son comportement ou sa psychologie, sa façon d'être ou son caractère, elle gardait tout d'un humain tout comme son apparence. Alors qu'il passait une main sous la culotte de la créature humaine et animale, venant toucher son entre-jambe, le titiller de ses doigts désireux d'exciter et de donner du plaisir, il finit de défaire sa braguette, déjà très excité justement.


Nina ne disait rien, elle le regardait avec un sourire mutin dans la glace, croisant son regard dans le miroir. Il la voulait, littéralement, ils s'appartenaient l'un à l'autre sans jalousie et avec une confiance totale l'un envers l'autre. Jamais elle ne se permettrait de le tromper et jamais il ne s'accorderait de la tromper également. Ses doigts commencèrent par passer entre les premières lèvres intimes de la chimère, délicates et recouvertes d'un fin duvet blanc, comme le reste de la fourrure. Ils touchèrent des lèvres plus fines encore et colorées en les parcourant avec douceur.


Ils se regardaient intensément dans le miroir de la salle de bain, ils avaient fait un choix et ils l'assumeraient tous les deux. John ne commettrait pas deux fois la même erreur, avoir été distant avec son ex femme sans même le vouloir ou s'en apercevoir. Il n'espérait qu'une chose, finir ses vieux jours avec elle, avec cette personne géniale et adorable qui ne venait pas de son monde et que tout les opposait sur nombre de points. En dépit du fait d'être d'un monde primaire et sauvage elle ne l'avait ni jugé ni pris de haut. Nina avait toujours pris les autres comme des personnes plutôt que comme des êtres primitifs sous-évolués.


Ses doigts qui parcouraient les fines lèvres intimes de l'hybride commencèrent par entrer entre celles-ci, à glisser à l'intérieur et à titiller les parties extérieures, avec un peu plus d'entrain. Il ne voulait pas la brusquer et elle de même. Il n'avait jamais touché une femme de ce genre là et il ne s'était pas spécialement préparé à cela. Ça arrivait spontanément entre eux. De nouveau Nina lui adressa un sourire, les joues empourprées par le plaisir qu'il commençait à lui procurer. Il n'hésitait pas à aller le plus profond possible avec ses doigts, à glisser de plus en plus vivement en elle. Le jeune homme de trente-trois ans fouillait en elle, la caressait intimement, très intimement, avec de plus en plus d'entrain.


Il poussa gentiment ses cheveux sur le côté, des cheveux longs arrivant jusqu'aux omoplates de couleur presque blanche légèrement blonds, et il déposa une succession de baissés dans son cou, partant de derrière jusque dans le côté tandis qu'elle releva la tête, tendant son cou et s'offrant à lui en fermant les yeux, excitée par les caresses de son bien aimé tant désiré, tant convoité depuis des mois et des mois sans jamais se permettre quoi que ce soit ou presque à son égard. Une main arriva à un des seins qu'elle saisit doucement, le massant sans violence, en douceur, deux doigts venant exciter le téton déjà durcis par le plaisir et l'excitation qu'il conférait à la belle créature.


Il sentait que la jeune femme commençait à mouiller sur ses doigts en elle, dans son intimité déjà très humide au départ. Il se fit encore plus insistant, plus vif en elle, la jeune femme se pinça la lèvre inférieur, elle serra le lavabo de ses mains, fermement, comme pour décharger son bien être ou pour l'exorciser. Elle souffla lentement, comme pour prendre son souffle après des efforts physiques, et respira de plus en plus fort, les joues bien roses. Finalement il finit par se retirer, abaissant la culotte grise qui chut au sol sans bruit. Elle retira son T-shirt de même couleur et son soutien-gorge, s'offrant à lui, entièrement.


_Comment je suis?


_Tu es magnifique (prend ses seins qu'il excite gentiment en l'embrassant dans le cou) et tu es merveilleuse. Tu mérites d'être heureuse, tu en as largement le droit... ce que tu as vécue, la guerre, est une horreur...


_J'ai tout perdu et je me dis que je peux peut-être tout reconstruire avec un homme que j'aime... avec toi mon doux compagnon.


Elle lui lança un regard de défit, comme pour le provoquer, comme pour l'appeler, presque à l'implorer de venir en elle. Il ne se fit pas attendre, abaissant son caleçon prêt à pénétrer en elle.


_Tu devrais être nettement plus... productif qu'avant, maintenant que le patch est correctement appliqué...


_Nous ferons un enfant?


_Si tu en as envie oui, j'aimerais bien en avoir au moins un ou deux.


_Va pour deux (met en contact son membre contre les délicates lèvres intimes de la jeune femme qui se baisse un peu en écartement les jambes) si tu n'y vois pas d'inconvénients ?


_Pas le moins du monde...


Il commença à entrer en elle, à la pénétrer, tout en douceur, comme s'il était méfiant. Les sensations arrivèrent, une pure volupté autour de son sexe agréablement enserré dans un endroit chaud, humide et très agréable. Il sentit son sang s'échauffer dans ses veines, elle sentit aussi la chaleur monter en elle. Il continua de pénétrer, de s'enfoncer au plus profond d'elle. Il finit par arriver au bout, ils étaient pile poile au bout tous les deux. Les sensations différaient légèrement d'une humaine ordinaire mais restaient très semblables.


_Normalement ça devrait être un peu serré pour toi je me trompe?


_Juste ce qu'il faut, comme il faut.


_Bien, alors ça va dans ce cas... sache que je n'aurais aucun mal à mettre au monde un bébé et que je risque moins d'avoir de problèmes pour ça surtout que (remue légèrement les fesses et les hanches) avec mes hanches, ça devrait passer sans encombre et assez vite. Disons qu'à ce niveau là je suis dans la moyenne là d'où je viens, il n'y a presque pas de césariennes chez nous sauf dans certains cas et encore quand on peut léviter on le fait, surtout avec nos moyens médicaux.


_Donc peu de femmes ont des hanches trop petites pour mettre au monde un enfant?


_Je fais partie des quatre-vingt seize pour cents des femmes qui ont mon tour de hanches... la génétique à permis beaucoup de chose et de régler pas mal de problèmes, en grande partie...


_Alors je ne m'inquiéterais pas tant que ça pour nos enfants...


Il commença à faire des allez et venus en elle, tout doucement, sans violence, passant une main sur son ventre ou son bas ventre, encore à déposer un baisé d'affection dans son cou, l'autre main restait posée sur le flanc de la jeune femme hybride. Il allait et venait en douceur durant de longues et interminables minutes, la faisant vibrer et souffler de plaisir. Sa première main quitta le ventre de sa douce et vint à côté de l'autre, agrippant l'arrière de la chimère dont la queue gesticulait nerveusement d'excitation. Un regard lui fut lancé au travers du miroir, il comprit immédiatement le message et pénétra lentement mais sûrement de plus en plus vite, cherchant à aller encore plus profond en elle, entre ses cuisses en feu.


Elle restait agrippée au lavabo, ses mains crispées dessus, tous les deux sous la lumière chaude des lampes de la douche. Il allait et venait dans l'intimité de sa douce avec plus d'entrain, plus vite mais en évitant d'y venir trop fort. John n'avait aucune envie de lui faire mal. Au bout de quelques minutes il sentit la pression monter, son sexe durcir, elle lui jeta un regard insistant, il sentait quelques contractions autour de son membre, elle devait être entrain de jouir ou alors sur le point d'y être, de connaître la jouissance avec lui. Il continua de venir en elle, plus vite encore, plus fort aussi, cherchant à pénétrer autant que possible dans l'intimité de la jeune femme.


Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre inférieur, il ralentit immédiatement croyant lui avoir fait mal mais elle lui jeta un regard qui en demandait encore et John continua de plus belle à aller et venir entre les cuisses de Nina qui n'en pouvait plus. Il l'entendait pousser de petits couinements de bien être et enfin arriva le moment tant attendu où elle jouit. Il redoubla d'efforts pour prolonger l'extase de sa compagne, sentant les agréables contractions autour de son sexe en feu prêt à ensemencer la chimère humaine. Ivre de plaisir, il agrippa sa fiancée plus fermement et s'enfonçant autant que possible en elle il finit par jouir sans retenue entre les cuisses brûlantes de Nina qui fut ainsi entièrement satisfaite de sentir la jouissance de son compagnon en elle.


Tous les deux soufflèrent un moment, écrasés par leur euphorie, par leur extase. Elle se détendit complètement, comme lui, et finit par lâcher le lavabo et se relever. Il restait en elle, la caressant tendrement, passant ses mains sur son ventre, sur ses flancs et ses seins. La jeune femme se laissait faire docilement, plus que consentante. Il déposa encore une bise dans un cou qui lui était tendu. Ils fermèrent les yeux ensembles, savourant chaque instants tous les deux. Il ouvrit les yeux en premier, mains sur le ventre de sa douce et se retirant en prenant un mouchoir pour éviter de salir le par terre en le plaçant à l'intimité de sa fiancée.


_Il faut combien de temps avant de continuer?


_Et bien... au moins quelques petites minutes... tu veux continuer ici?


_Dans la chambre si tu veux.


_Va pour la chambre.


Nue et sans aucun complexe, sans la moindre gêne, elle marcha tranquillement dans le salon et prit la direction de la chambre pour continuer avec son amoureux avant de s’endormir dans ses bras.

 

FIN.

 

 

 


 
 
posté le 24-06-2013 à 13:52:45

Liberty: Introduction.

Un projet qui se veut militant (enfin, pas trop quand même) inspiré par Halo, une franchise que j'ai bien apprécié.

 

 

P { margin-bottom: 0.21cm; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); }P.western { font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; }P.cjk { font-family: "SimSun","宋体"; font-size: 12pt; }P.ctl { font-family: "Mangal",serif; font-size: 12pt; }

LIBERTY.




Le liquide restait impassible, translucide, reflétant un fond écarlate. Puis des goûtes de plus en plus rouges et épaisses vinrent le troubler, dessinant des formes étirées dedans en flottant comme dans l'espace. Puis de grosses lames rouge accompagnées de goûtes plus épaisses, plus vives sur leurs couleurs, les rejoignirent. Finalement une, puis deux formes semi transparentes, avec des couleurs orangées et quelques veines vives, plongèrent dans l’eau.


Ils furent rejoint part une ligne continue de liquide épais avec quelque grumeaux plus denses. Tout s'égoutta tranquillement de longues minutes puis on entendit des bruits de frottement. Des papiers hygiéniques vinrent recouvrir le tout, salis de tâches rouges. Puis elle se leva, relevant culotte et jean sans une once de gêne. La femme puma aux yeux oranges flamboyants légèrement foncés sortit en tirant tranquillement la chasse d'eau comme si de rien n'était, un sourire étrange, ni satisfait ni content, juste un sourire en coin. Elle profitait de sa liberté et de son choix.


Avorter, un droit pour lequel des femmes étaient mortes par le passé. Avorter, un droit pour lequel elles devaient se battre encore aujourd’hui contre les forces des ténèbres, contre les démons, les serviteurs du mal. Avorter, une capacité incorporée dans son ADN, dont son corps était capable sans aide chirurgicale sauf à cas exceptionnel. Bref, elle contrôlait parfaitement son corps, sa fertilité qui parfois la trompait mais c'était très rare. Elle ne voulait pas d'enfants, elle s'était jurée de ne jamais en avoir et de vivre un amour avec un homme qui serait comme elle.


Chose faite. Normane, un homme pas des plus beaux, ni des plus laids, un homme ordinaire et pourtant très doux, très gentil et attentionné, ne voulait pas d'enfants, comme elle, et désirait vivre libre. Ils ne voulaient pas que des monstres viennent dicter leur vie et leur imposer une pseudo vision immonde et primitive des chose comme la place de l’homme et de la femme… de la femme notamment, soit disant qu’elle devait procréer car faite pour cela et qu’elle n’avait pas d’âme. Raya venait d’avorter deux embryons de deux mois sans problèmes et presque sans gêne.


Mais ça ne faisait pas d’elle une criminelle comme prétendaient ces bêtes sans âme avec un gouffre ténébreux à la place du cœur. Ces êtres primaires dirigeaient d’une poigne de fer des centaines de mondes contre à peine une centaine du côté libre. La guerre faisait rage depuis quatre ans et l’on avait perdu plusieurs planètes mais d’autres finiraient par tomber. Les forces de la lumière affrontaient de nouveau celles de l’ombre, de l’obscurantisme, après deux mille cinq cents ans de paix. Depuis la destruction de la Terre on pensait l’inquisition détruite avec tous les humains vivant sur cette planète bleue.


Mais ils s’étaient relevés et avaient bâtit un puissant empire qui se répandait dans la galaxie comme une maladie. Ils asservissaient les autres peuples et saccageaient les planètes comme la Terre l’avait été jadis. Il existait bien une alliance capable de contrer le mal mais ils craignaient de ne pas survivre à une guerre contre eux. Les êtres libres étaient donc seuls face à une menace mortelle. Raya faisait partie des deux cents soixante millions de personnes qui peuplaient cette terre.

C’était sa patrie, son chez elle.


En quittant les toilettes elle vint se réfugier dans les bras de son homme, de son doux compagnon. Le salon, une grande pièce ornée d’une table en bois de grande taille et de quelques meubles avec un grand écran transparent, offrait des couleurs rassurantes.


_Alors mon amour (dépose une bise amoureuse dans son cou) ça s’est bien passé, pas de problèmes ?


_Non, double frag(1) pour moi. (1)frag veut dire qu’on a fait un kill, qu’on a abattu un adversaire, c’est un terme des jeux vidéos de guerre plus dans un sens comique que sérieux.)


_Ce n’est pas un jeu.


_Non, c’est mon corps et mon choix, ma liberté pure et sacrée. Je tournais ça à l’ironie, en rapport avec nos chers amis les intégristes qui nous exterminent parce que nous avons survécus à leur guerre sainte deux mille cinq cents ans plus tôt.


_Un génocide pour une religion… et pour une visions fasciste primaire, comme quoi on pensait que ça ne ferait plus de mal mais force est de constater que ça en fait encore.


_Certaines de nos femmes sont inséminées de force, enfin, violées, par ces porcs… à tour de bras, pour qu’elles paient leur soit disant crime d’avortement…


_Ils appellent ça « le crime » ces abrutis sans cervelle… sans savoir ce qu’est vraiment un simple embryon. Pas étonnant que ces fascistes veulent notre peau. Nous sommes athées, on pratique l’avortement, nous rejetons toutes croyances et religions, nous pouvons créer de la matière qui n’existe pas avec de l’énergie…


_Nous sommes libres, nous au moins on peu se permettre d’avoir tous les rapports sexuels qu’on veut sans gêne et sans problèmes. Nous les femmes sommes des êtres impurs, inférieures pour eux car avant avec les règles c’était pour eux inacceptable de gâcher un ovule non fécondé, c’était un crime et c’était sale selon ces monstres.


_Bon sang mais arriverons nous à les détruire ?


_Tu me fera l'amour ce soir ?


_Si tu veux ma chérie, je t'aime.


Ils n'eurent pas le temps d'échanger un baisé, une lumière illumina tout, ils hurlèrent de douleurs, brûlant en quelques instants.



Année 2558 de l'ère libre, nouvelle planète détruite par l'ennemi de la vie, de la justice et de la liberté. Ils avaient surgis de nulle part et d'un coup, personne ne put réagir à temps et ils détruisirent les quelques défenses de la planète. Après quoi ils bombardèrent ce monde vivant avec des armes nucléaires et au plasma projeté par le centre de leurs vaisseaux en forme de croix « sacrée » ce qui réduisit en plasma de nombreuses villes. Le couple avait à peine eu le temps d'avoir mal quand le celui-ci carbonisa tout sur son passage... deux cents millions de morts.


Comment pouvaient-ils prétendre défendre la vie après ça ? Ah oui mais, ces gens qu'ils tuaient étaient des criminels inférieurs donc leur vie importait peu alors on pouvait se permettre de les tuer. Quelle logique intéressante pour des pro vie...


Leur foi et leur nombre semblait inarétables même si chacune de leur victoires leur coûtait cher.

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article