Nina est une hybride mi-humaine mi-animal venant d'un futur sombre.
Ceci est la scène d'une relation amoureuse entre cette femme et un humain.
CHIMÈRE : SCÈNE.
Nina.
John entra dans la salle de bain, fatigué à cause de son « patch génétique » qui l'avait cloué au lit durant deux jours trois jours plus tôt. Il se sentait mieux que hier, nettement mieux, mais il avait surtout très faim, un gros appétit. Nina, la femme lynx aux traits de renard et à la fourrure blanche ainsi que ses cheveux blonds clairs et ses yeux de fauve jaunes orangés, finissait de se coiffer et de prendre soin d'elle dans la douche. Vêtue d'une simple culotte grise et d'un T-shirt de même couleur avec un soutien-gorge noir en toile fine laissant librement s'exprimer ses seins un peu menus, ronds et fermes, elle s'adressa à l'homme d'une voix douce et amicale.
_Tu as meilleurs mine (lui sourit dans le miroir) et avec cette chemise blanche et se jean noir ça te va bien.
_Merci, tu es... tu es une femme formidable... merci pour ce... ce patch.
_Tu devrais être plus performant au lit maintenant... si tu veux, nous pouvons essayer pour voir?
Il eut un instant de silence, recevant les informations qu'il traitait et qu'il comprenait puis analysant la situation il lui répondit en se rapprochant doucement.
_Je sais que tu es amoureuse de moi mais qu'est ce que tu peux bien trouver à un humain semblable à un barbare comparé à ton monde d'origine?
_Je t'aime, tu me plais, je te trouve gentil et sympathique, tu fais un bon père pour ta fille... tu es quelqu'un de bien et tu ne t'oppose pas farouchement aux libertés individuelles sacrées comme l'avortement et la contraception. Tu sais à quel point nous y tenons dans note monde. Je t'aime, plus que tu ne le crois mais je me suis tenue en retrait, dans le silence, je ne voulais pas que ça s'ébruite et que tout le monde le sache. Les médias ont beaucoup fait parler de moi et je ne veux pas être une espèce de star ou je ne sais quoi.
_Je comprends... je suis un peu fatigué mais si tu insiste tant ça ne me gêne pas de partager quelques bons moments avec une femme que j'aime... je ne te l'ai pas dis mais tu l'as sans doute ressentie? Tu me plais, aussi dingue que cela puisse paraître.
_Je me demande pourquoi je plaît comme ça à des hommes alors que je suis mi-humaine mi-animale, alors que je ne correspond pas forcément à vos critères de beauté. C'est étrange.
_Tu es réellement belle, très charmante et attirante...
_Excitante aussi (mutine) et sans doute objet de fantasmes pour certains?
Il eut un sourire, elle lui sourit également dans le miroir, n'attendant qu'une chose, qu'il passe à l'acte avec elle. Mais sans doute avait-il compris dans son regard, dans ses tics, pseudo nerveux, dans les signaux quelle lui envoyait, discrètement.
_Oui tu es sans doute excitante, mais tu n'es pas une chose, tu n'es pas un objet... mais on fantasme sans doute sur toi...
_Ça t'es arrivé (sens une main se poser sur son flanc, le longer vers le haut) et tu as du désir pour moi en ce moment même, depuis un certain temps, n'est ce pas?
_Oui (se pencha sur elle, vient contre cette femme presque surnaturelle à la nature dérangeante) et je ne veux pas te quitter, si toi aussi tu veux rester avec moi.
_Tu sais, à mon âge certaines choses me travaillent...
_Tu veux un enfant?
_Je n'osais pas te le demander, et ça me gêne d'en faire un dans un monde aussi... aussi... laid.
_Je comprends (passe son autre main sur le ventre de celle qu'il convoite ardemment) c'est à toi de choisir... je ne peux pas maîtriser ma fertilité contrairement à toi et de toute façon c'est ton corps, c'est toi qui choisis, personne n'a rien à t'imposer et encore moins à violer ton corps, ton ventre, à t'obliger, te forcer, à une chose monstrueuse que tu ne veux pas.
_Cette chose n'est bien ou bonne, n'est belle ou merveilleuse que quand elle est consentie. Et ce sera consentis ne t'inquiète pas. Si tu veux on peut essayer dans quelques jours le temps que mon corps soit prêt à accueillir la vie et que je sois fertile.
Il déposa un baisé d'affection et de désir dans son cou, elle ferma les yeux pour y goûter. Il sentait que l'acte arriverait très vite et son excitation s'en retrouvait augmentée. Il la voulait, littéralement. La queue féline de la jeune femme vint frotter contre le ventre et l'entre jambes de l'homme pour l'exciter, ce qui eut visiblement un certain effet puisqu'il se fit plus insistant dans ses caresses. Elle savourait pleinement chaque instant avec cet homme, son homme, son amoureux, cette personne qui l'aimait et la désirait ardemment et qu'elle même aimait et désirait de tout son cœur.
Il caressa le ventre de la femme féline aux traits de renard avec entrain, descendant peu à peu, l'autre main sur son flanc qui montait jusqu'à un des seins de la créature mi-humaine mi-animale. La température commençait à grimper entre eux. Elle enroula sa queue pas très longue presque autour de la taille de John qui commença à défaire sa ceinture. Nous étions en 2014, dans un monde qui aux yeux de la jeune femme paraissait bien primitif et barbare comparé à ce qu'elle avait connu, à celui dans lequel elle vivait mais Nina voulait changer les choses, améliorer cette humanité malade sur une planète mourante.
Elle leur avait offert la technologie solaire à haut rendement, peu onéreuse et non polluante rapide à produire et très rentable. Une technologie permettant de transformer la matière fut aussi offerte et elle l'avait répandu de partout sur terre mais seul une quarantaine de pays en bénéficiaient vraiment. Les autres continuaient d'exploiter les mines de la planète entière. Elle leur avait offert un moyen de contraception sans égal et un patch génétique permettant d'améliorer la vie humaine mais aussi de limiter bon nombre de maladies inscrites dans le code génétique humain.
Mais les religieux s'y opposaient fermement, à ces trois technologies formidables qu'étaient la pouvoir de créer, celui de maîtriser son corps et enfin celui d'améliorer son existence et de limiter les maladies génétiques. Un autre patch était aussi décrié par les pro natalistes qui se disaient aussi « pro vie »... un patch génétique qui permettrait aux générations suivantes de contrôler les corps et leur fertilité en plus d'être héréditaire. À quoi bon toutes ces merveilles si les êtres les plus infectes l'interdisaient fermement pour des raisons religieuses absurdes et dépourvues de tout sens, de toute logique?
L'homme y repensait, à toutes ces choses merveilleuses qu'elle avait apporté. Il lui en était reconnaissant et il avait pris les deux patch l'un après l'autre à un moi d'intervalle. Mais elle préparait un troisième patch... bien plus sujet à polémique s'il venait à sortir de l'ombre... celui qui permettrait aux femmes d'avorter jusqu'à environ deux mois voir deux moi et-demi et de détecter ou déceler plus vite une grossesse, d'avoir des symptômes presque systématiques et bien précis. Elle attendait que les choses se tassent, que le temps passe, pour le proposer notamment à la france, un pays qui était tout sauf un exemple par rapport au « traitement de faveur » qu'il avait réservé aux femmes le siècle dernier.
Tout en la caressant, il y pensait mais son esprit se recentrait très vite sur ce qui se passait ici et maintenant avec sa douce. Elle voulait un enfant, ça ne le dérangeait pas, ils allaient en avoir un et personne n'aurait rien à y redire... certainement pas ces religieux stupides qui montraient bêtement de leur horrible doigt grossier la jeune femme de vingt-six ans. Ils l'avaient traité de toutes sortes d'insultes religieuses plus insensées et absurdes les unes que les autres, à même titre que ceux qui les avaient proférés. Mais ceux qui l'insultèrent étaient souvent des intégristes,
Elle n'était ni un monstre ni une meurtrière pour avoir avorté ou pour le simple fait d'être une hybride. La barrière humain/animal restait fermement en place mais plus là où elle était. Elle s'en retrouvait changée, différente mais toujours aussi solide. Elle n'avait strictement rien d'un animal dans son comportement ou sa psychologie, sa façon d'être ou son caractère, elle gardait tout d'un humain tout comme son apparence. Alors qu'il passait une main sous la culotte de la créature humaine et animale, venant toucher son entre-jambe, le titiller de ses doigts désireux d'exciter et de donner du plaisir, il finit de défaire sa braguette, déjà très excité justement.
Nina ne disait rien, elle le regardait avec un sourire mutin dans la glace, croisant son regard dans le miroir. Il la voulait, littéralement, ils s'appartenaient l'un à l'autre sans jalousie et avec une confiance totale l'un envers l'autre. Jamais elle ne se permettrait de le tromper et jamais il ne s'accorderait de la tromper également. Ses doigts commencèrent par passer entre les premières lèvres intimes de la chimère, délicates et recouvertes d'un fin duvet blanc, comme le reste de la fourrure. Ils touchèrent des lèvres plus fines encore et colorées en les parcourant avec douceur.
Ils se regardaient intensément dans le miroir de la salle de bain, ils avaient fait un choix et ils l'assumeraient tous les deux. John ne commettrait pas deux fois la même erreur, avoir été distant avec son ex femme sans même le vouloir ou s'en apercevoir. Il n'espérait qu'une chose, finir ses vieux jours avec elle, avec cette personne géniale et adorable qui ne venait pas de son monde et que tout les opposait sur nombre de points. En dépit du fait d'être d'un monde primaire et sauvage elle ne l'avait ni jugé ni pris de haut. Nina avait toujours pris les autres comme des personnes plutôt que comme des êtres primitifs sous-évolués.
Ses doigts qui parcouraient les fines lèvres intimes de l'hybride commencèrent par entrer entre celles-ci, à glisser à l'intérieur et à titiller les parties extérieures, avec un peu plus d'entrain. Il ne voulait pas la brusquer et elle de même. Il n'avait jamais touché une femme de ce genre là et il ne s'était pas spécialement préparé à cela. Ça arrivait spontanément entre eux. De nouveau Nina lui adressa un sourire, les joues empourprées par le plaisir qu'il commençait à lui procurer. Il n'hésitait pas à aller le plus profond possible avec ses doigts, à glisser de plus en plus vivement en elle. Le jeune homme de trente-trois ans fouillait en elle, la caressait intimement, très intimement, avec de plus en plus d'entrain.
Il poussa gentiment ses cheveux sur le côté, des cheveux longs arrivant jusqu'aux omoplates de couleur presque blanche légèrement blonds, et il déposa une succession de baissés dans son cou, partant de derrière jusque dans le côté tandis qu'elle releva la tête, tendant son cou et s'offrant à lui en fermant les yeux, excitée par les caresses de son bien aimé tant désiré, tant convoité depuis des mois et des mois sans jamais se permettre quoi que ce soit ou presque à son égard. Une main arriva à un des seins qu'elle saisit doucement, le massant sans violence, en douceur, deux doigts venant exciter le téton déjà durcis par le plaisir et l'excitation qu'il conférait à la belle créature.
Il sentait que la jeune femme commençait à mouiller sur ses doigts en elle, dans son intimité déjà très humide au départ. Il se fit encore plus insistant, plus vif en elle, la jeune femme se pinça la lèvre inférieur, elle serra le lavabo de ses mains, fermement, comme pour décharger son bien être ou pour l'exorciser. Elle souffla lentement, comme pour prendre son souffle après des efforts physiques, et respira de plus en plus fort, les joues bien roses. Finalement il finit par se retirer, abaissant la culotte grise qui chut au sol sans bruit. Elle retira son T-shirt de même couleur et son soutien-gorge, s'offrant à lui, entièrement.
_Comment je suis?
_Tu es magnifique (prend ses seins qu'il excite gentiment en l'embrassant dans le cou) et tu es merveilleuse. Tu mérites d'être heureuse, tu en as largement le droit... ce que tu as vécue, la guerre, est une horreur...
_J'ai tout perdu et je me dis que je peux peut-être tout reconstruire avec un homme que j'aime... avec toi mon doux compagnon.
Elle lui lança un regard de défit, comme pour le provoquer, comme pour l'appeler, presque à l'implorer de venir en elle. Il ne se fit pas attendre, abaissant son caleçon prêt à pénétrer en elle.
_Tu devrais être nettement plus... productif qu'avant, maintenant que le patch est correctement appliqué...
_Nous ferons un enfant?
_Si tu en as envie oui, j'aimerais bien en avoir au moins un ou deux.
_Va pour deux (met en contact son membre contre les délicates lèvres intimes de la jeune femme qui se baisse un peu en écartement les jambes) si tu n'y vois pas d'inconvénients ?
_Pas le moins du monde...
Il commença à entrer en elle, à la pénétrer, tout en douceur, comme s'il était méfiant. Les sensations arrivèrent, une pure volupté autour de son sexe agréablement enserré dans un endroit chaud, humide et très agréable. Il sentit son sang s'échauffer dans ses veines, elle sentit aussi la chaleur monter en elle. Il continua de pénétrer, de s'enfoncer au plus profond d'elle. Il finit par arriver au bout, ils étaient pile poile au bout tous les deux. Les sensations différaient légèrement d'une humaine ordinaire mais restaient très semblables.
_Normalement ça devrait être un peu serré pour toi je me trompe?
_Juste ce qu'il faut, comme il faut.
_Bien, alors ça va dans ce cas... sache que je n'aurais aucun mal à mettre au monde un bébé et que je risque moins d'avoir de problèmes pour ça surtout que (remue légèrement les fesses et les hanches) avec mes hanches, ça devrait passer sans encombre et assez vite. Disons qu'à ce niveau là je suis dans la moyenne là d'où je viens, il n'y a presque pas de césariennes chez nous sauf dans certains cas et encore quand on peut léviter on le fait, surtout avec nos moyens médicaux.
_Donc peu de femmes ont des hanches trop petites pour mettre au monde un enfant?
_Je fais partie des quatre-vingt seize pour cents des femmes qui ont mon tour de hanches... la génétique à permis beaucoup de chose et de régler pas mal de problèmes, en grande partie...
_Alors je ne m'inquiéterais pas tant que ça pour nos enfants...
Il commença à faire des allez et venus en elle, tout doucement, sans violence, passant une main sur son ventre ou son bas ventre, encore à déposer un baisé d'affection dans son cou, l'autre main restait posée sur le flanc de la jeune femme hybride. Il allait et venait en douceur durant de longues et interminables minutes, la faisant vibrer et souffler de plaisir. Sa première main quitta le ventre de sa douce et vint à côté de l'autre, agrippant l'arrière de la chimère dont la queue gesticulait nerveusement d'excitation. Un regard lui fut lancé au travers du miroir, il comprit immédiatement le message et pénétra lentement mais sûrement de plus en plus vite, cherchant à aller encore plus profond en elle, entre ses cuisses en feu.
Elle restait agrippée au lavabo, ses mains crispées dessus, tous les deux sous la lumière chaude des lampes de la douche. Il allait et venait dans l'intimité de sa douce avec plus d'entrain, plus vite mais en évitant d'y venir trop fort. John n'avait aucune envie de lui faire mal. Au bout de quelques minutes il sentit la pression monter, son sexe durcir, elle lui jeta un regard insistant, il sentait quelques contractions autour de son membre, elle devait être entrain de jouir ou alors sur le point d'y être, de connaître la jouissance avec lui. Il continua de venir en elle, plus vite encore, plus fort aussi, cherchant à pénétrer autant que possible dans l'intimité de la jeune femme.
Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre inférieur, il ralentit immédiatement croyant lui avoir fait mal mais elle lui jeta un regard qui en demandait encore et John continua de plus belle à aller et venir entre les cuisses de Nina qui n'en pouvait plus. Il l'entendait pousser de petits couinements de bien être et enfin arriva le moment tant attendu où elle jouit. Il redoubla d'efforts pour prolonger l'extase de sa compagne, sentant les agréables contractions autour de son sexe en feu prêt à ensemencer la chimère humaine. Ivre de plaisir, il agrippa sa fiancée plus fermement et s'enfonçant autant que possible en elle il finit par jouir sans retenue entre les cuisses brûlantes de Nina qui fut ainsi entièrement satisfaite de sentir la jouissance de son compagnon en elle.
Tous les deux soufflèrent un moment, écrasés par leur euphorie, par leur extase. Elle se détendit complètement, comme lui, et finit par lâcher le lavabo et se relever. Il restait en elle, la caressant tendrement, passant ses mains sur son ventre, sur ses flancs et ses seins. La jeune femme se laissait faire docilement, plus que consentante. Il déposa encore une bise dans un cou qui lui était tendu. Ils fermèrent les yeux ensembles, savourant chaque instants tous les deux. Il ouvrit les yeux en premier, mains sur le ventre de sa douce et se retirant en prenant un mouchoir pour éviter de salir le par terre en le plaçant à l'intimité de sa fiancée.
_Il faut combien de temps avant de continuer?
_Et bien... au moins quelques petites minutes... tu veux continuer ici?
_Dans la chambre si tu veux.
_Va pour la chambre.
Nue et sans aucun complexe, sans la moindre gêne, elle marcha tranquillement dans le salon et prit la direction de la chambre pour continuer avec son amoureux avant de s’endormir dans ses bras.
FIN.