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Titre du blog : Libre
Auteur : Zarem
Date de création : 24-06-2013
 
posté le 24-06-2013 à 18:32:15

Ona

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Ona.




2517-2547 AD.




Jarod entra dans la chambre de sa chère Ona, un lieu joliment décoré aux murs bleus marine et aux lampes diffusant une chaude chaleur. Une armoire avec une glace dans un coin, une commode pour les affaires, une table de nuit, un bureau avec un ordinateur portable et un autre fixe puis un grand lit à deux places trônaient dans la chambre. Elle était en train de choisir une robe de chambre à mettre avant de se coucher.


En se tournant la jeune femme l’aperçut et s’immobilisa, lisant dans le regard de cet homme qui l’hébergeait chez lui un désir brûlant et de l’attirance. Ona ne prit pas la peine de se cacher, laissant l’homme la regarder dans sa nudité et sa splendeur. Elle lui sourit gentiment.


_Alors comme ça tu as une attirance pour moi, une femme animale ?


_Qui n’en aurait pas pour une aussi belle créature, une femme aussi délicieuse…


_Tu ne m’as pas encore goûté.


Dit-elle d’un air mutin, une pointe d’intense désir dans le regard appelant Jarod à venir la cueillir. Le monde des humains en cette époque était bien primitif et barbare pour elle, sous évolué et même dégénéré sur certains points. Mais autant que les autres venus de son époque il fallait s’y faire et ils bâtissaient une nouvelle nation libre sur des terres qu’ils obtinrent en payant un lourd tribut.


Ona tendit les mains vers celui qui la désirait ardemment, faisant comprendre qu’elle l’invitait à venir faire l’amour, sans gêne. C’était une invitation de sa part. La belle chimère ressentait aussi du désir pour lui mais n’avait jamais rien dis ou fait comprendre jusqu’à ce soir. Sa superbe voix féline et humaine l’envoûta.


_Comment peux-tu aimer un être comme moi, je ne corresponds pas aux même critères de beauté que vous avez habituellement, je ne suis peut-être pas belle… je suis peut-être même très laide ?


_Tu me plais, je ne l’explique pas, je te trouve belle.


Il vint vers elle, il la prit dans ses bras, affectueux, réconfortant. Il la voulait, il la désirait, il la convoitait comme jamais il aurait pu désirer une autre femme. Elle mesurait un mètre quarante, d’autres en faisaient un peu plus ou un peu moins. Elle était donc dans la moyenne. Bien que plus petites que des humaines ordinaires les femmes de son espèce pouvaient porter et donner naissance à un bébé de taille normale sans problème, leur corps plus résistant et plus difficile à abîmer le leur permettaient sans gêne.


C’était une femme renarde métis avec un homme puma et une femme de type renarde… mais les traits du renard l’avaient majoritairement emportés sur son visage très humain et sa petite queue entre celle d’un puma et d’un renard. Sa fourrure portait toutes les couleurs du renard avec des motifs puma sur le dos et des couleurs foncés attirantes. Ses cheveux blonds soyeux, ses yeux violets, son sourire, ses lèvres si humaines, son corps fin, ses formes féminine prononcées, ses seins menu, elle l’excitait et l’attirait comme aucune autre.


_Tu viens ?


_Avec plaisir ma belle.


Il se dévêtit, aidé par la jeune femme de dix-neuf ans qui défis son pantalon pour le faire glisser et retira son caleçon pour voir l’effet qu’elle avait sans même bouger le petit doigt.

Elle eut un léger sourire, amusée à l’idée qu’il ai tant d’effet pour une femme qu’il n’avait jamais eu l’habitude de voir.


_Qu’est ce qui te fais sourire ? Ce n’est pas assez pour toi ?


_Non, c’est que… tu n’as jamais vraiment vu de femmes comme moi avant et je t’attire, c’est étrange, amusant et étonnant. Je suis belle je le sais bien mais que je sois belle pour toi alors que tu n’as jamais vu de femme de mon genre c’est spécial.


_Je comprend, je suis désolé pour ce qu’on ta fais subir dans le laboratoire et…


Le tirant vers elle la jeune femme qui semblait être une naine l’embrassa tendrement. Il se baissa docilement, se laissant faire par cette créature venue du futur, d’un futur sombre où l’humanité était condamnée à disparaître. Depuis que le vaisseau de leur monde était arrivé sur terre ils avaient relâché Ona qui dépérissait dans un laboratoire lugubre. Il avait toujours tendus l’oreille, toujours été de son côté mais personne ne l’écouta.


Pour les autres les chimères étaient des monstres, pas des humains, il fallait s’en débarrasser dans certains cas. Mais comment faire maintenant qu’un vaisseau de guerre très puissant stationnait sur terre, sans cesse surveillé et à l’affût du danger ou d’une attaque ? Il semblait pensif, désolé pour elle, pour ces trois mois d’enfer en captivité dont il se sentait coupable. La créature le caressa, commençant par les abdominaux, descendant peu à peu vers son sexe, provoquant son excitation.


Cela ne faisait que renforcer son envie de la cueillir ici et maintenant chez lui sur son lit, sur leur lit… rectification. Un regard mutin, provocateur même, amplis de désir ardent, un sourire fin, un corps plus que désirable, une fourrure douce et fine… il la voulait, là tout de suite.


_Il vaut mieux que je sois préparée un minimum pour te recevoir sinon ce ne sera pas terrible, je suppose que tu as le mode d’emploie pour des préliminaires avec les femmes non ?


_Ne t’en fais pas pour ça belle prédatrice.


Il la laissa s’allonger sur le lit, au milieu, écarter les cuisses, provocante, mutine, joueuse, joyeuse et désireuse de laisser s’écouler le temps, de retenir le moment où ils le feraient pour être plus excités, plus ivres de plaisir. Il vint sur elle, portant une de ses mains à son intimité, caressant les délicates lèvres de sa douce et sa vulve avec douceur au début puis de plus en plus vite, avec de plus en plus de désir.


Il sentait la tension monter en lui, l’envie de la prendre tout de suite, sans tarder, sans attendre, mais elle aguichait ses pulsions, ses désirs, son excitation, en le faisant attendre, en lui faisant faire ce geste pour qu’il soit plus excité encore. Il entra d’abord un doigt en elle, sans problèmes, sentant la douceur et la chaleur au toucher. Il eut presque l’impression que tout était revêtis d’une toute fine fourrure mais non c’était bien une zone lisse et commençant à produire les lubrifiant naturel du corps.


Il entra son deuxième doigt, essayant d’aller plus au fond, sentant que c’était un peu serré en elle et très moelleux. L’idée de pénétrer en elle, dans une chose à l’air si agréable, provoqua une vague d’excitation en lui et fit monter la pression. Les joues de la jeune femme s’empourpraient tendis qu’elle commençait à avoir du plaisir et à bouger, nerveuse. Il retira ses doigt, se baissa et vint suçoter l’entre jambe de sa fiancée. Il la goûtait sans gêne, avec entrain et envie.


_Je crois… que tu peux… oui… y aller…


_J’espère ne pas te faire mal, ça a l’air un peu étroit…


_Ne t’inquiètes pas, j’ai reçu pire et ça ne m’a jamais fait mal. Mais ache que tous nos organes ont des caractéristiques animales, tout comme celui qui t’excite autant. Peut-être que ça te dégoûte non ?


_Pas trop, ça fait partie de toi, c’est aussi quelque part ce qui contribue à ton identité de chimère et d’humaine.


Il se colla à elle, sentant les cuisses de sa douce contre les siennes et commençant à frotter son sexe contre celui de sa fiancée. Il mettait en contact son gland avec la vulve de celle qu’il convoitait depuis des mois. Un sourire, un regard, et le message reçu il entra en elle, délicatement, lentement, avec douceur, plongeant dans une pure sensation de chaleur et de velours humide agréable. Il n’avait jamais connu telle volupté avec une femme avant elle.


Il s’enfonça tout doucement, jusqu’à arriver au bout, jusqu’à être entièrement en elle, provoquant de nouvelles sensations entre eux. La tension se faisait de plus en plus forte en lui, il sentait le jouissant non loin, excité comme jamais.


_C’est vraiment très agréable… je sens une douce chaleur envahir tout mon bas ventre et se répandre en moi…


En réponse il l’embrassa avec ardeur, avec désir et ivresse, jouissant en elle dans la foulée, se crispant et restant le plus entre les cuisses de sa bien aimée. Durant quinze longues et interminables secondes il resta presque immobile, une main sur un des seins menus de sa jeune fiancé. Jamais il n’aurait cru avoir de telles sensations avec une femme auparavant et se sentait presque comme drogué par une envie folle de le faire encore et encore sans cesse avec Ona pour finalement s’écrouler à côté d’elle, épuisé et saoul de plaisir.


Il se retira lentement de cet endroit serré, doux, bouillant, agréable, duveteux et délicieux. Ona était entièrement couverte de fourrure même à son intimité. Il l'embrassa, venant croiser ses lèvres à celles découvertes, sans fourrure, de sa douce qui l'enlaça. Il vint de nouveau en elle, entrant et sortant vivement, sans être violent, avec douceur, faisant attention à sa compagne qui parla de sa superbe vois de chimère féminine,


_Ce n'est pas mon monde, ce n'est pas ma patrie, ce n'est pas mon pays, ce n'est pas ma nation, ce n'est pas mon chez moi ici... vos champs n'égalisent pas les nôtres, vos pleines sont polluées, votre terre va mal, vous êtes encore si primitif... que je ne me sens plus humaine mais étrangère à tout cela.


_Je suis là, je suis là mon amour, tu es à ta place ici chez nous, avec moi...


_Non Jarod, je ne suis pas à ma place ici, nul part, je suis d'une époque autre que la tienne, nos deux mondes ne se comprennent pas, ils ne se connaissent pas, ils sont très loin l'un de l'autre. Ma patrie était libre, puissante, belle et pure. Nous n'avions ni religions ni croyance, seulement la science, la technologie, la connaissance, la recherche, le savoir. Vous nous avez tous massacrés parce une religion immonde avait conditionné la population depuis des siècles. Nous pratiquons l'avortement librement sans passer par un centre pour cela. Mon corps peut interrompre une grossesse non désirée et éjecter l'embryon indésirable.


_Je comprends, nous sommes des barbares, moins que des animaux, des bêtes stupides pour vous, je le sais... vous avez envie de tous détruire, de brûler nos villes, de faire sauter ne monuments religieux et de faire le ménage. Vous avez besoin de nous pour recréer votre peuple libre.


_Quand ce ne sera plus le cas nous partirons et on détruira tout ici... rien ne doit survivre, rien d'humain en tout cas. Seules les tributs et les communautés qui n'ont rien demandé resteront car ils ne sont pas souillés par toutes vos horreurs. Mais je n'ai plus vraiment le goût à la vie. Je ne comprends pas ce monde qui ne me comprends pas non plus et je n'en veux plus... je n'en peux plus, je ne peux pas trouver de place dans ce système qui me dégoûte.


Il la serra contre lui, l'embrassant tendrement, venant la caresser sur tout le corps, descendant du coup aux seins en l'embrassant. Cela suffit à la remettre dans leurs ébats, à la faire cesser de broyer du noir même si elle avait raison. Il ne se pardonnerait sans doute jamais ce qui s'était passé dans ce laboratoire où elle fut enfermée durant deux mois. Traitée comme une bête curieuse, elle trouva un peu d'aide et de réconfort auprès de lui mais aussi un peu d'humanité.


Finalement le vaisseau venu du futur arriva et ils durent la relâcher et l'état français dû payer sa dette envers cette femme pour l'avoir traitée de la sorte ainsi que ses bourreaux. Depuis elle était censée avoir une maison mais la jeune femme préféra rester chez lui et ils eurent le coup de foudre l'un pour l'autre. Quand il y repensait, ça lui faisait un drôle d'effet. Il sentit à nouveau la tension monter en lui et l'excitation augmenter chez elle ce qui l'excitait d'avantage. Il décida d'entrer et de sortir plus longuement, un peu plus franchement, sans faire mal, sans violence, toujours en douceur.


Elle l'enlaça de ses jambes, gardant les cuisses écartées, continuant de recevoir son homme en elle avec délectation, avec plaisir et envie, les joues empourprées. Il passait ses mains sur son ventre et ses seins, l'embrassait dans le cou ou à la poitrine. Il faisait facilement une tête de plus qu'elle pourtant ils pouvaient très bien avoir un enfant sans aucun problème. Les chimères étaient plus résistantes que les humains, récupéraient mieux et plus vite avec une meilleure cicatrisation plus aisée.


Plus que tout Ona voulait une vie normale dans un monde humain, pas sur une planète peuplée de primates peu évolués, violents et fous à lié. Mais elle n'avait pas le choix. Il fallait faire quelque chose pour créer une humanité meilleure, autrement, ailleurs... mais comment ?

Elle le sentit jouir entre ses cuisses, rester en elle longuement en la caressant et continuer deux minutes après à aller et venir. Les religieux détestaient les chimères mais ils ne pouvaient rien faire contre eux par contre l'inverse pouvait être envisageable.


Le vaisseau de guerre mesurait pas moins de six cents mètres de long, un monstre de puissance embarquant un armement redoutable. Impossible de percer sa coque même avec une explosion nucléaire à bout potant et sans boucliers. Ils s'enlaçaient, ils s'embrassaient et se caressaient sous la lumière des lampes chaudes venant lécher les murs et le plafond. De nouveau il ensemença sa fiancée, plus désireux que jamais d'être père d'un enfant avec elle.


Ona avait pris cette décision parce qu'elle voulait contribuer à un autre monde et donc éduquer ses enfants pour qu'ils soient le plus possible comme elle, pour faire des gens biens. Mais une telle tache s'avérait vraiment ardu, extrêmement difficile à réalisée surtout sur cette terre peuplée d'êtres primitifs peu évolués pour elle. Jarod finit par s'endormir dans les bras de sa douce qui sourit gentiment, sachant que les hommes finissaient souvent comme ça après les ébats. Elle tira un drap sur eux et le prit dans ses bras pour à son tour s'endormir en paix.


Elle voulait montrer que humain ou hybride cela importait peu, ils pouvaient enfanter ensembles et avoir un futur commun ensemble. Ils dormaient tous les deux main dans la main dans un grand lit chaud et confortable. Elle éteignit les lumières avant de s'endormir.


Neuf mois plus tard naquit Wory, un petit garçon en bonne santé, en pleine forme et débordant d'énergie. Jarod avait alors trente trois ans et tenait dans ses bras son premier enfant avec joie. C'était pour lui quelque chose de magique, de merveilleux. Ona n'avait pas rencontrée de difficultés à accoucher et fit preuve de calme et de sang froid dans ce moment pénible et douloureux. Le petit garçon pesait trois kilos deux cent trente-huit et mesurait trente-huit centimètres. C'était un beau bébé aux yeux jaunes et à l’apparence très humaine, excepter son nez un peu animal et ses oreilles elfiques.


Ce petit bout à lui tout seul voulait dire beaucoup de choses et représentait un grand espoir en un avenir plus humain et profitable à tous.





Fin.