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posté le 27-06-2013 à 12:42:50

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posté le 27-06-2013 à 12:20:58

ALBIANE.

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ALBIANE.

 

  



 Synopsie :



Quelque part dans l’univers existe un monde où la guerre fait rage entre deux forces destinées à se détruire. Elfes et démons ont ainsi conduit leur planète au bort de la destruction et continuent malgré tout à se battre… jusqu’à la fin.



 …

 

Année 667 de la nouvelle ère sur une planète connue par ses habitants sous le nom d'Albiane. Ils s'étaient toujours combattus mais depuis quarante ans la guerre faisait rage et restait ininterrompue. Les elfes sa battaient contre les éwanes, semblables et différents d'eux en même temps. Certains présentaient une peau blanche laiteuse, noire, violette ou parfois tigrée. Beaucoup d'hommes naissaient chez eux et on favorisait les naissances de ces derniers.

Et l'inverse s’appliquait chez les elfes. Les deux nations aux politiques opposées ne cohabitaient pas et se détruisaient mutuellement. Les champs de batailles changeaient parfois de place mais la lutte ne s'arrêtait jamais. Le soir tombant on pouvait assister au superbe spectacle des éclairs provoqués par les lointaines explosions issues de l’artillerie, du plasma et des armes surpuissantes qui détruisaient tout sous leurs tirs grondant et chantant à l'horizon, incessants et infernal.

Sur les océans qui dépérissaient, sur les terres qui mourraient, brûlées par toutes choses explosives ou énergétiques, dans les airs pollués, et même dans l'espace autour de la planète... la guerre n’épargnait rien. Elle était présente même dans les cœurs, dans les esprits, dans les blessures qu'elle causait. Elle se faisait pour les ressources qui manquaient et pour lesquelles on se battait férocement. La guerre régnait en maître et elle ne s’arrêterait jamais, jusqu’à la fin.

De chaque côté une faction tenait ses positions, sur chacun des deux gros continents entourés de leurs cousins plus petits. La haine les animait et les poussait à se massacrer et aux charniers issus de l’abattoir de masse qu'étaient les champs de bataille. Pas de repos, toujours se battre, craindre la mort et être déterminé à la donner parce qu'on avait perdu des proches à cause du monstre qui nous faisait face. Une absurdité... une absurdité qui les régissait, poussant ce monde peu à peu vers sa fin, sa destruction finale et définitive... inéluctable... 

Treize milliards de personnes peuplaient cette planète au commencement. Il en restait encore cinq milliards aujourd'hui. Pas la peine de s'affoler donc, on pouvait encore envoyer de la viande à l'abattoir car on disposait de réserves productives. Les canons hurlant de rage, ce bourdonnement intense raisonnaient à nombre de lieux. Mais non, il n'y avait pas de dieux en colère, juste les armes, les forteresses mobiles, les machines sans pilotes, et les hommes, et les femmes qui les combattaient ou les commandaient de part et d'autre. 

Quarante ans plus tôt cette planète était verdoyante mais aujourd'hui elle se colorait de jaune et de gris avec de maigres tâches vertes ici et là. La situation dégénérait à très grande vitesse avec la fonte tout aussi vive des pôles et la brusque montée des eaux en trente ans. Les portes de l'enfer s'ouvrirent au début même de ce conflit barbare où la folie ne connaissait plus aucune limite.



...



C'était un jour comme les autres, un jour de guerre où l'un avait remporté une bataille sur l'autre. Ce jour là sur un champ de ruines, dans une ville elfe, il y avait une prise de guerre. Des femmes en offrande aux hommes affamés qui n’attendaient que le feu vert pour les briser.

Assouvir leurs pulsions primaires, détruire des femmes elfes, les humilier, les souiller et les salir ils n’attendaient plus que ça. Elles étaient là, à genoux, enchaînées en cercle, entourées de ses monstres aux yeux bleus cristal, rouges sang, oranges ou parfois jaunes. Ils avaient de longues oreilles comme les elfes, des avant bras un peu plus longs, un buste un peu plus large et un corps étant un peu plus fin à la taille le tout avec des jambes assez longues mais ils restaient bien proportionnées. Un peu plus grands que les elfes ou de même taille au minimum, fins mais très forts et musclés ils leur ressemblaient pourtant énormément. 

Couvert de son armure noire aux bords argentés qui se démarquait des autres, l’un d’eux s'avança. Celle-ci présentait quelque chose d'assez elfique et démoniaque dans le design, mélange des deux technologies. Peu de personnes portaient de tels équipements ou en possédaient, aberrant selon les deux nations. Ni leurs espèces ni leur savoir ne devaient se mélanger. Les chasseurs de prime faisaient néanmoins exception avec le droit de circuler librement de partout comme bon leur semblait peu importait le pays et le lieu. Il les regardait, ces femmes livrées à un sinistre destin.

Il finit finalement par en choisit une. Cheveux roux vifs, yeux verts émeraude, visage fin et rond, fine mais bien portante, une jolie plante dans sa fine robe verte. Sa poitrine semblait un peu plus volumineuse que les autres sous ses fins vêtements de soie raffinée. Quand il saisit la chaîne autour de son coup elle se leva, comprenant qu'il valait mieux ne pas se montrer agressive. De jolies formes, un super profil... comme les autres mais il la préférait elle. 

_Je prend celle-ci.

Le chef s'avança, lui lançant un sac de pièces d'or. Il semblait très grand, charismatique et imposant dans son énorme armure blindée, un cliché selon le mercenaire. Il arracha le collier et la chaîne autour du coup de la jeune femme sans lui faire de mal sous les yeux surpris des autres. Le chef n'y prêta nulle attention. Il s'en fichait car elle avait encore les mains liées à une chaîne robuste.

_Tu en as pris une... elles ne sont pas comprises dans le marché, je te donne donc la moitié. 

_Pas de problèmes... Je suis déjà chanceux de pouvoir choisir, je vous en remercie. Je me retire, ma mission est terminée.

Il lisait le dégoût et le désespoir dans le regard de la belle créature. La jeune elfe serrait les dents, se retenant de pleurer. Ils marchèrent, quittant les armées, allant au véhicule à l'écart de tout, un tank lourd au superbe design futuriste et visiblement tout terrain. Il transpirait la technologie de pointe, la nervosité et la puissance. Son armement principal se composait d’une tourelle articulée très bien protégée avec deux énormes canons à plasma. Là encore on sentait le mélange des technologies.

Il se présenta à la porte qui s'ouvrit en glissant avec aisance et élégance. Ce fut presque silencieux. Ils montèrent à bord, un intérieur à l'air confortable et assez spacieux pour une telle machine. Il lui parla simplement et gentiment, sans être menaçant ou quoi que ce soit d'agressif, avec douceur.

_Si ça ne va pas, tu m'appel, Adam... c'est spacieux dedans... et confortable... je l'ai fais pour moi, pour mon compte.

La porte se ferma une fois qu'ils furent dedans. Il fit s’asseoir la jeune femme à un siège, l'attacha et se mit en poste à sa cabine de pilotage puis l'engin démarra presque en silence dans un bruit de chargement entre aigu et grave prenant un mélange des deux tonalités. Il se mit en marche. Ses roues à dents de chenille blindées s’avéraient insensibles aux mines. Très vite il arriva à plus de cent trente kilomètre à l'heure tout en restant très stable.  L'intérieur ne faisait pratiquement pas ressentir le terrain accidenté.



Cette machine était une merveille d’ingénierie et de technologie. Il quitta son poste tandis que le tank se retrouva en pilotage automatique. Adam détacha la jeune femme qui détournait la tête, yeux au sol, un regard entre haine, crainte et détresse. Il s'assit à côté d'elle, levant les mèches de cheveux qui cachaient son visage. Il la trouvait très attirante. Il l'avait bien choisi. Doux, soyeux... il apprécia le contact fort agréable de sa chevelure rousse, ayant retiré ses gants. 

_J'aimerais connaître ton nom, tu es une bien jolie fille... très attirante... ça ne va pas ?

En guise de réponse la belle elfe vomit sous les yeux du jeune homme. Elle restait pétrifiée, morte de peur. Il comprenait très bien et sans mot dire partit chercher de quoi nettoyer et fit le ménage avant de tout remettre à sa place et de parler à nouveau à cette beauté divine qui le faisait craquer.

_Dis moi au moins ton nom, si tu veux bien sûr, sinon ne dis rien, mais je sais que tu n'es pas muette... il faudra bien que tu parle, je ne vais pas te manger.

Les yeux de la jeune femme semblèrent se froncer, l'air de se dire : « bon sang, je vais y passer mais je ne peux rien faire je suis cuite... qu'est ce qui va m'arriver et que va-t-il me faire ? » Cela l’éreintait mais il comprenait son mutisme. Elle finirait bien par parler un jour.

_Tu as faim ? J'ai de quoi manger... ce n'est pas de la vrai cuisine, mais ce n'a pas mauvais goût non plus. Je préfèrerait cuisiner, j’aime ça, mais le temps me manque dans mon boulot… désolé.

Adam, partit un instant, des bruits métalliques sur un plateau claquèrent doucement et il apporta le tout à l'elfe, le posant sur ses genoux. Il s’en alla prendre quelque chose car il mourrait de faim. Il détacha ses poignets pour la libérer et jeta les chaînes dans une poubelle. Elle fixait ces plats d'un air étrange. Sans doute se disait-elle des choses peu ragoûtantes. 

_Je ne te forcerai pas si tu ne veux pas manger. On a de la route à faire... j'ai de quoi dormir ici car j'ai fait construire ce tank pour moi et donc pour le confort. Je dormirai dans la cabine. Tu ne dis rien, c'est stressant et je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête. Tu dois sans doute penser des trucs... je préfère ne pas savoir.

Elle commença son repas en buvant un jus de fruit ce qui le ravit. Des heures passèrent alors et il préféra éviter de lui parler, en ayant assez de s'adresser à un mur. Pour occuper son temps le jeune homme révisa son matériel et fit un diagnostique de sa machine même si cet engin était fait pour durer et être à toute épreuves. Même s'il l'avait déjà fait seize heures plus tôt. L'elfe y assista, curieuse. Elle ne voulait pas passer du temps à attendre pour rien à s'ennuyer... Aucun mot ne sortit de sa bouche pour autant.

Le soir tombé ils dormirent, elle dans un lit fort confortable, lui toujours dans son armure de combat qui lui allait comment un gant. Celle-ci régulait sa température. Adam se disait qu'il vivait dans un monde de fou. Il ne comprenait pas cette guerre destructrice, ni son utilité mais il concevait parfaitement que ça ne pouvait pas durer et que ce monde serait détruit tôt ou tard à causes d'eux, à cause des deux belligérants qui se renvoyaient la balle.

La nuit passa assez vite et il attendit le réveil de la jeune femme avant de déjeuner puis de démarrer. La voix douce et mélodieuse de celle-ci daigna à se faire entendre pour la première fois. Elle fixa son déjeuné, l'air pensive et anxieuse.

_Vous... vous ne me faites rien...

_Je ne suis pas un monstre. Je suis libre... si tu veux tu vivras chez moi sinon je te donnerai ce qu'il faut... et tutoie moi.

_Tu veux me sauver... pourquoi ?

_Je ne cautionne pas le viol. Hélas l'argent m'est nécessaire... je t'expliquerai pourquoi, quand tu seras habituée à ma présence.

La jeune femme commençait à ne plus le craindre, en fait il la rassurait du fait d'être sympathique, d'être calme et détendu, limite à son écoute. Il s'inquiétait pour elle, il s'intéressait à elle et semblait très gentil en dépit du fait d'être un démon, un monstre. Ce fut ce qui la surprit, ce qui bouscula son éducation de haine envers ces créatures. Après leur repas du matin il mit en marche le tank en pilotage automatique.

La route fut longue. Durant ces quelques jours il apprit un peu à la connaître et elle commença peu à peu à s'ouvrir à lui. La jeune elfe finit par ne plus arriver à le haïr car il s'avérait plus avenant, plus agréable et sympathique que tout ce qu'on lui avait raconté à l'égard des éwanes, les démons.

Au final, elle s'habitua très vite à sa présence et ne trouva pas celle-ci gênante. Vivre sous le même toit lui sembla une option plus envisageable car elle ne désirait pas aller dans une ville même proche car polluée. De plus son habitation se situait en pleine nature et elle aimait ce milieu.



...



Ils parvinrent à destination au milieu de collines verdoyantes nantis de nombreux bois en territoires elfes. Personne ne l'aimait ici mais il s’agissait d’un mercenaire et personne n'avait rien à lui dire nul part. La maison était spacieuse, faites de bois et de briques, alimentée en panneaux solaires organiques et géothermie. Le soir tombé il lui expliqua les choses.

_Tu fais comme chez toi, tu es chez toi. Je vais dormir sur le canapé, prend mon lit dans ma chambre... ça ne me dérange pas...

_Tu peux aussi dormir dans ton lit... tu es surtout chez toi... 

_Comme tu veux, si quoi que ce soit te gêne tu me le dis. De toute façon si tu reste il y a des chambres tu n’aura qu’à choisir et on ira faire les courses.

Elle réfléchit un instant, pensive, prise par la réflexion intense qui lui donnait un certain charme autre que celui qu'il lui trouvait habituellement. Puis un léger sourire illumina légèrement le doux visage de cette belle créature qui le fixa avec gentillesses. Comment détester quelqu'un d'aussi gentil qui nous tendait la main juste parce qu'il ne voulait pas qu'on finisse mal, pour nous aider et être avec nous. La jolie elfe donna sa réponse.





À la grande surprise d'Adam elle avait refusé d'aller chercher un lit et de se faire sa chambre. Il ne dit rien, se contentant de ranger l'armoire autrement, de mettre leurs affaires bien placées et bien organisées en étant séparées à part égale. Six jours qu'ils étaient là, dans cette grande maison. Aucun problème ne vint les perturber. Pas de dispute, pas de différent ni de tensions, le calme berçait les lieux. Il s'estimait heureux que cette dernière ne cherchait pas les conflits.  

Leurs deux peuples se haïssaient et cette femme détestait les siens. Ils firent les courses afin de faire la garde robe de la jeune elfe et de renouveler ses vêtements. Son passe-temps de mécano surdoué le prenait plus que tout et il s’étonna à en passer moins sur les machines et plus avec elle. 

Il ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait du fait de devoir sa liberté à quelqu'un comme lui et ça le gênait. Il fallait bien qu'il sache tôt ou tard. Adam se dit que ce soir là elle devait lui dire. Étrangement le jeune homme avait l'impression que cette femme de vingt-cinq ans se sentait bien.

Quand il y pensait, six ans de différence le faisait se sentir jeune adolescent et pourtant adulte en même temps. Couché dans son lit, posant son livre sur la commode, elle à côté de lui qui surfait sur le réseau arnet (équivalent d'internet) sur son ordinateur portable il ne savait pas quoi faire. Il prit son propre ordinateur personnel avec un casque pour débuter une partie de jeu vidéo. La gentille elfe s'appelait Lucia. 

Il s’agissait d’un jeu sans limites où il pilotait un énorme robot de guerre qu'il pouvait améliorer et customiser à sa guise avec des recherches et des améliorations technologiques diverses. Il éditait une mission. Une fois ceci terminé il arrêta, comptant y jouer réellement demain. Ce jeu offrait une grande liberté au joueur.

Les meilleurs programmeurs des deux espèces s’y étaient attelés à le développer en se rencontrant sur le net. Pour lui ce jeu portait une grande force, un message de coexistence possible entre les deux peuples. Elle commença à ranger son ordinateur après qu'il ait placé le sien.

_Tu veux peut-être dormir, la lumière va te gêner ? 

_Ça ira, ça ne me gêne pas. J'aimerais savoir... tu hais les éwanes... j'en suis un... je t'ai sauvé d'un sort peu ragoûtant et peut-être que tu ne m'apprécie pas, je veux dire, je suis un éwane et... 

_Je vois, tu veux savoir ce que ça me fait d'avoir été sauvée par quelqu'un comme toi et d'être sous son aile ? Il est vrai que ça pourrait me mettre en rogne, m'énerver. Je pourrai même te haïr mais je suis plutôt reconnaissante. Tu ne demande rien, tu es agréable et c'est déroutant. On ne se connaît pas, du moins, pas beaucoup, et tu me tends la main. Tu te fiche de nos origines.

_C'est pas faux, j'aide parce que ça me fait plaisir. Je ne le fais pas souvent mais ça fait du bien de le faire. Demander quelque chose en retour, je trouve ça malsain... sauf dans un accord mutuel et encore. Je suis bien content que tu ne sois pas folle de colère c'est mieux comme ça. Au moins on ne se prend pas la tête. J'espère que... que tu ne te sent pas gênée... du fait d'être ici... je veux dire... 

_Oui, je comprends très bien. Je commence à m'y faire. Je fais des tâches, ça ne me gêne en rien, c'est juste que je ne peux pas te laisser tout faire. Nous ne sommes pas vraiment ensemble, pas un couple, juste sous le même toit. Mais que l'un fasse tout pour l'autre ce n'est pas une bonne chose. Même si ça te gêne je pense que je peux au moins faire quelque chose... parce que tu n'as pas à tout assumer et à tout faire seul alors qu'il y a quelqu'un d'autre.

_Je comprends ce que tu veux dire... j'aime bien la cuisine pour se faire plaisir à manger et c'est toujours mieux que manger tout court.  

_Oh oui, et tu cuisines très bien, j'aimerais... et bien, cuisiner avec toi, apprendre. Je sais le faire certes, mais pas aussi bien que toi.  Je pense que tu dois savoir que certaines femmes n'aiment pas forcément ça, que l'homme fasse mieux certaines choses.  

_Dis plutôt, sauf si je me trompe, corriges-moi... que tu veux passer quelques moments avec moi... partager des choses, mieux me connaître ? Je me sens un peu petit, un peu jeune... tu en as vingt-cinq, j'en ai dix-neuf. Je ne suis pas gêné mais le coup du jeune qui veut une femme plus âgée ne prend pas avec moi. 

_Tu as déjà connu une femme ? J'ai eu deux hommes... un mort à la guerre, l'autre m'a plaquée pour une pimbêche... qui lui en faisait baver... bon sang je n'ai pas eu de chance.  

_Je n'ai hélas eu aucune chance. Trop différent sur ma façon de voir les choses, fils de mercenaires, une grosse tête en cours. On ne m’appréciait guère et les filles me fuyaient. De plus avec mon boulot que j'ai pris assez tôt... enfin bon, c'est comme ça ce sont des choses qui arrivent.

_Tu mérites bien quelqu'un... quelque part. Cette... « prise de guerre » dont je faisais partie c'était une aubaine. Tu as une jolie femme en ta présence. Je pense que j'ai eu de la veine de tomber sur toi. Ça doit te manquer non ? Je veux dire, d’être avec quelqu'un ? 

_C'est vrai que j'aurais bien aimé connaître quelqu'un... mais ça ne s'est pas passé ainsi, tant pis. Je  n'ai pas spécialement l'intention d'être en couple avec toi, après, c’est à toi de choisir ou de décider.

 _Tu aimerais bien ? Ne ment pas, dis la vérité. Tu me trouve belle, attirante, charmante... tu es plutôt sympa et gentil voir même à mes petits soins et depuis six jours qu'on se voit.

 

Elle l'avait percée à jour. Il ne pouvait plus se cacher. Oui, depuis quatre jours il apportait le déjeuné le matin au lit et la servait. Adam devait donc passer aux aveux. Mais il se doutait de la réponse. Celle-ci le toucherait comme d'autres l'avaient fait avant elle. Le rejet lui semblait familier mais il se lança, sachant ce que cette femme lui dirait. Lucia ne voudrait jamais de lui elle ne le détestait pas mais il était hors de question d'aimer un homme comme lui quelques soient les sentiments. 

_Je crois que... que je suis tombé amoureux dans le tank... tu avais si peur, je ne savais pas quoi faire et le fait d'arriver à te rassurer... de communiquer... 

_Le contact de ma peau, le son de ma voix, mon corps... d'autres choses aussi… comme ma douceur, ma gentillesse et que je sois intéressante pour toi…

_Je pense oui... je suis tombé sous le charme... je ne voulais pas, ça arrive et on ne s'y attend pas...

_Je n'ai rien contre toi... j'aime bien être en ta présence, c'est réconfortant, je ne saurais expliquer pourquoi... tu es doux. C'est comme ça que je te vois. Et c'est rare les hommes comme toi. Je ne peux pas dire si je ressens quelque chose, enfin si... de la douceur, du bien être, le calme... c'est si apaisant. Je ne peux pas m'ouvrir ou me refuser à toi... nous sommes d'espèces différentes de plus morale et éthique réprouvent une vie de couple à deux entre nous mais je m'en fiche. Le bonheur est important, c'est ce que je comprends quand je suis avec toi. Tu es un vrai... nounours...

_Hey, je ne suis pas gros, je ne me gave pas comme certains devant leur écran toute la journée !

_Ah, et ça aussi, la bonne humeur, les blagues et les plaisanteries... tu es sûrement de mauvaise humeur des fois, ça doit se ressentir mais à côté de ça tu es bon et positif. Je crois comprendre pourquoi je ne te hais pas. Au début oui mais très vite ça s'est avéré difficile et je n'aime pas me forcer. On ne peut en aucun cas te détester sauf si on est abrutis. Quelqu'un d’aussi agréable je ne vois pas comment on pourrait lui en vouloir. Tu es adorable, présent et quelqu'un de bien.  

_Je vois, merci pour tous ces compliments, je me doute que tu me le dis parce que tu le penses, c'est ce que tu ressens... je suis surpris, je ne pensais pas que je serais quelqu'un de bien.

_Ne penses rien de négatif ou positif entre nous, concernant notre relation. 

_Bien... on verra par la suite alors... bonne nuit. 

_Bonne nuit.



...



Le lendemain elle sentit une odeur délicieuse venant de la cuisine. Ce fut ce qui la poussa à se lever pour aller voir. Il préparait les plateaux et le déjeuné. Elle s'assit à table, attendant qu'il la remarque. Quand le jeune homme se tourna il fut surpris de la voir. Il servit les couverts et les plats. 

_Tu t'es levée tôt aujourd'hui.

_Oui, l'odeur de ces mets délicieux sans doute. 

Il s'assit et ils mangèrent tranquillement. La jeune femme savourait chaque bouchée de ce plat, se délectant à chaque fois. Pas de travail, il en cherchait et elle voulait aussi être dans la vie active. La finance était la seule chose que Lucia savait faire et Adam le combat en mercenaire. Elle parla de sa superbe voix d’elfe. 

_La journée va être tranquille... on pourrait se promener, sortir, on est restés cloîtrés dedans trois jours... certes très confortables mais je préférerais sortir un peu.

 

_La forêt est juste à côté, on peut se balader ce matin... et se baigner l'après-midi dans la rivière plus haut. Il y a un point d'eau pas profond qui doit nous arriver à mi hauteur.

_On y va dans une heure... si tu veux...

_Pas de problèmes.

Après leur déjeuné ils se préparèrent pour aller se baigner, emportant de quoi manger sur place pour un petit pic-nique bien tranquille. La jeune femme l'appréciait beaucoup et commençait à avoir des sentiments pour lui en dépit des lois, de la morale, du regard des autres. Ils commençaient à passer de plus en plus de temps ensemble.

Une heure plus tard ils marchaient au grès des sentiers, Lucia suivant Adam, contente de respirer un air moins pollué. Parfois à l'horizon on percevait une lumière éphémère et silencieuse qui brillait dans les nuages, reflet d'une seule chose... la guerre. Ils arrivèrent au point d'eau et se firent un petit pic-nique dehors au soleil en ce beau temps. Elle se dévêtit pour n'être qu'en maillot de bain... une femme sublime. Il trempa le pied dans l'eau, s'étant déshabillé et mis en maillot lui aussi.

Estimant la température fort satisfaisante il plongea et ressortit en inspirant. Elle n'était pas si chaude que ça mais il s'y ferait sans problème. La belle elfe fit de même, trempant le bout de son pied dans le liquide et entrant dedans lentement, s'acclimatant à ce milieu plus froid que l'air ambiant mais quand même assez chaud pour y nager. Un maillot noir pour la déesse, un de couleur gris argent pour le démon. Ils passèrent ainsi un moment, sortirent et firent des ricochets ensemble.  

À vrai dire, elle n'était pas dérangée par sa présence, bien au contraire. La jeune femme se disait que cet homme serait sans doute très bien pour elle et qu'il faudrait mettre de côté le regard des gens et seulement se contenter de leur bien être. L'eau était potable et avait le même goût métallique que celle de la maison. Il puisait directement dans la rivière et uniquement pour ses besoins. Autrement dit, boire, se laver et cuisiner, rien de plus. L'eau de la maison était en suite épurée et rejetée après.

Pas de produits polluants, uniquement des choses naturelles et durables à long voir très long terme. La peau de cette jeune femme n'était pas bronzée mais son teint un peu math en donnait l'impression. Les démons bronzaient très peu et très mal contrairement aux elfes qui prenaient bien le soleil. Mais les deux risquaient de recevoir des brûlures, surtout depuis ces dernières décennies où on exploitait massivement toutes les ressources de la planète à cause de la guerre. 

C'est alors que la jeune femme fut prise d'un geste espiègle, quelque chose qu'elle n'aurait pas fait un ou deux jours plus tôt. Lucia le tira d'un coup dans l'eau sans qu'il ne s'y attende. La belle elfe eut un grand rire joyeux. Elle se sentait bien avec lui, sachant parfaitement qu'Adam ne dirait rien. Au lieu de ça le jeune homme eut un sourire en coin et l’arrosa. Elle chargea pour se jeter sur le mercenaire dans le but de le faire tomber mais se loupa et il la rattrapa dans sa chute.

_Hey, on ne conduit pas après avoir bu un verre !

 _Oh, je suis sobre !

 _Ah vraiment ? Tu as une preuve ?

 Silence, ils étaient tout près l'un de l'autre, pris d'un soudain désir... ils se fixaient droit dans les yeux, elle détourna la tête, timidement et quitta ses bras pour aller s’asseoir sur sa serviette. Lucia semblait confuse, ne sachant ni quoi faire ni où se mettre. Les yeux jaunes du démon, sa peau blanche et douce… son corps athlétique… elle craquait pour lui.

 _Ça ne va pas ?

 _Si, ça va... je t'assure...

 Alors qu'il s'assit à côté de cette superbe créature, il sentit deux mains lui masser le dos et les épaules dix secondes après. Il faisait attention à elle et cette dernière le lui rendait. La jeune elfe parla tranquillement de sa belle voix.

 _Bon sang, je pensais que tu serais tendu... je sens bien que tes muscles sont relâchés, tu es calme.

 _Mes parents m'ont appris à méditer un peu... à être détendu et à souffler.

 _Tu as eu de bons parents. Ils devaient t'aimer, tu as été heureux avec eux. Ils t'ont appris des choses. Les miens aussi étaient bien mais ils m'ont enseignée la haine envers vous les éwanes. Ils ne m'ont pas appris à détester les mecs bien comme toi et à faire face à leur... bienveillance, si je puis dire. Je sens qu'avec toi je n'ai rien à craindre, je suis bien. Je n'avais jamais ressentie ça auparavant.

Le massage terminé, ils mangèrent et bronzèrent au soleil. La jeune femme n'hésita pas à entièrement se dévêtir, il n'en profita pour regarder. Elle appréciait beaucoup ce caractère non voyeur de sa part. C'était une personne et il la considérait ainsi, comme n'importe qui sur cette planète. Une personne comme tant d'autres contre qui il n'avait rien en particulier. La journée s'écoula à son rythme. Ils se baignèrent, se promenèrent et revinrent à la maison. Lucia comprit quelque chose d'important. Il n'était pas ou plus chez lui mais ILS habitaient chez eux.

Cette notion lui faisait un drôle d'effet. Ils ne vivaient pas en couple, n'étaient pas ensemble mais habitaient ici dans cette même maison. Elle comprit que désormais il ne lui dirait jamais de partir. Adam offrait un toit, un endroit où vivre. Le jeune homme ne l'acceptait pas, il l'adoptait. Ça touchait Lucia qui ne savait pas comment le prendre. Ce jour là elle avait eu le coup de foudre pour lui et son cœur battait la chamade dans sa poitrine.

 

 

Le temps passait, la guerre continuait, inlassablement, sans le moindre espoir de trêve jusqu'à l'ultime destruction de tout. Ils sortaient de plus en plus ensemble, en ville, dans les bois et finirent par se tenir par la main. Et un jour la guerre les rattrapa. Ils s'en aperçurent avec un mauvais goût. Une partie de la forêt fut détruite par les flammes des produits incendiaires lors de bombardements intensifs. Ils se trouvaient au sommet de la haute colline et virent de leurs propres yeux le feu consumer la forêt. Leur cœur se serra, il versa la première larme, serrant le poing, fou de rage. 

Le temps passait, les liens se tissaient, l'amour naissait entre eux dans un monde dirigé par la haine et le désir de détruire l'autre, qu'il n'en reste que miettes et cendres... quel qu'en soit le prix. C'était un soir funeste. Ils observaient le ciel devant eux, déchiré par les éclairs de la guerre, ces lumières vives qui scintillaient de toute leur puissance, de toute leur fureur engendrée par la folie de ce conflit barbare. Les décharges électriques si puissantes qu'elles désintégraient tout sur leur passage, zébraient les cieux et vaporisaient les nuages dans des panaches de fumée ardente.

Plasma, artilleries, bombardement, explosions dévastatrices au sol... la guerre chantait elle aussi... un chant puissant, profond, intense... un chant de désespoir et de fin du monde. Ils étaient tous les deux impuissant face à ce spectacle certes magnifique mais apocalyptique. Ils l'entendaient et le voyaient avec effrois et impuissance. Lucia parla à son bien aimée.

 _Rentrons, la maison est isolée, on n'écoutera pas cette horrible berceuse.

 Elle le tira par le bras, l’intimant à quitter cette effroyable vision et ils rentrèrent. Les heures s'écoulèrent lentement tandis qu’ils se rassuraient. Ils restaient dans les bras l'un de l'autre pour se réconforter. Ils ne voulaient pas mourir... pas comme ça. Il la fixa intensément et se décida à parler d'une chose importante qui les concernait de très près.

 _Je participe à un projet. Notre technologie nous permet d'aller sur d'autres mondes. Nous créons un vaisseau colonial et il sera bientôt terminé. Seuls ceux qui sont prêts à évoluer peuvent venir. Les autres périront sous un bombardement nucléaire mondial généralisé. Ce monde est condamné alors ne condamnerons pas les générations futurs à souffrir jusqu'à l'extinction. Nous deux on partira. Les autres mourront et ce sera sans douleur. Juste une vive lumière puis les flammes de l'enfer qui brûleront tout. On envoi en secret des installations dans l'espace environnent. 

_Le sacrifice d'une planète et ses habitants pour le salut des générations à venir. Tout se terminera ainsi ? Vous allez tout détruire ?

_Je t'aime Lucia... cette planète est condamnée à mourir... c'est trop tard, ils le savent, ils se désignent mutuellement comme responsables de tout ça et ils ne s'arrêteront jamais... jusqu'à la fin, jusqu'au dernier. Mais ça ne peut plus durer. La décision a été prise six ans plus tôt. Quand le vaisseau sera parti Albiane finira bombardée et brûlée par nos armes nucléaires.

Lucia se leva du lit et se dévêtit, l'encourageant à venir à elle. Il retira ses vêtements également. Elle vint sur lui, l'embrassa tendrement, la main de son homme blanc vint à son visage. Glissant peu à peu vers son bien aimé, le faisant venir en elle... lentement, la jeune femme avait fait son choix, faire sa vie avec celui qu’elle aimait quelques soient les circonstances.

Dehors le chant de la fin de tout retentissait, dedans raisonnait la chanson de leur amour et de leur plaisir. Il se retrouva sur elle, passant ses mains sur son corps harmonieux, ses seins, ses joues, ses cuisses. La jeune elfe l’enlaçait de ses bras et ses jambes. Leurs ébats terminés, elle se blottit contre lui, heureuse.

 _ Il y aura beaucoup de survivants ?

 _Des milliers de chacune de nos deux espèces. Peu de gens évoluent ou changent, peu de gens sont prêts à construire autre chose, ailleurs, autrement et avec les autres.

 _Le vaisseau ne doit pas être bien grande dans ce cas...

 _C'est le plus gros engin jamais conçu, trois mille mètres, même plus. Le voyage devrait durer un moi entier. Ce sont leurs estimations. Aucun voyage vers d'autres mondes n'est interdit ou permis. La guerre dévore toutes les ressources...

 _Je veux un enfant, un enfant qui sera de la prochaine génération. On l'aimera, on le chérira et il ne connaîtra pas la haine ancestrale de nos deux espèces... seulement nous ses parents... et notre amour.

 _Si tu tombe enceinte après ce soir on le garde. Le voyage aura lieu dans trois mois. Ils ont dors et déjà commencés la sélection. Deux millions de candidats de chaque espèces et trente mille places pour chaque espèces et probablement moins de retenus. Ils ont fixés la date et cherchent à former des couples mixtes depuis cinq ans. Des naissances ont même eu lieu avec sucés. Des couples pas mixtes ont aussi été fait, d'autres seuls sont venus, il y a encore des célibataires. On essaie de garder un nombre égal d'hommes et de femmes.

 _C'est horrible... nous ne pouvons pas tous les sauver s'il y a plus de soixante mille personnes... les autres devront se sacrifier pour ceux qui partiront...

 _Nous passons en priorité, peu le savent et ne le disent pas mais les couples mixtes sont favorisés. Ils sont plus porteurs d'espoir que les autres... surtout avec une naissance ou un bébé en route. Dormons maintenant, ce cauchemar sera peut-être terminé dans trois mois.

 

 

Le jour fatidique arriva finalement. Des deux bords on garda plus de personnes que prévu. Trop... On apprit avec stupeur l'existence de sections secrètes dans le chantier spatial géant. Ils abritaient des vaisseaux de guerre, les plus puissants jamais conçus, huit en tout. Ils escorteraient l'arche et iraient avec elle à leur terre d’espoir. On arriverait à sauver encore quatre mille vie civiles à bord de chacun de ces engins. Les meilleurs savants, chercheurs et autres individus importants dans tous les domaines de la recherche en générale furent choisis pour partir.

On avait sélectionné les candidats en fonction de leurs différences génétiques pour une diversité maximale. Ils furent aussi choisis sur des critères de santé. Ils purent voir le vaisseau au grand jour prêt à partir. Une sorte d'épée géante large et haute. Les appareils de guerre quand à eux affichaient leurs formes rondes et pointues. Ils arboraient les couleurs noires et les armes lourdes telles les cornes du démon. Dans l'espace toutes les installations s'étaient mises en place tout autour de la planète. Elles n'attendaient qu'un feu vert pour déployer et lancer leurs missiles. 

Rien ne survivrait. Il y avait une telle puissance de feu qu'on pouvait facilement raser deux fois la surface de ce monde sans difficultés. Les installations attaqueraient tout ce qui serait en orbite sans distinction mise à part les neuf bâtiments de la dernière chance. Les huit vaisseaux lourdement armés les aideraient à faire le nettoyage.

Il fallait en finir une bonne fois pour toute, remettre les compteurs à zéro. Vint le moment d'embarquer à bord, puis le décollage. Le vaisseau s'éleva dans les cieux, divin. Arrivé dans l'espace, certains comprirent leurs intentions. Elfes et éwanes se mirent d'accords. Il fallait détruire cet engin avant qu'il ne parte. 

Ils n'eurent pas le temps d'attaquer. Les huit destroyers ouvrirent le feu pour les réduire en cendres incandescentes. Finalement le vaisseau de sauvetage ouvrit son passage en trou de verre et s'engouffra dedans. L'ouverture bleutée aux ondulations translucides se referma. Les têtes nucléaires se déployèrent lentement, comme pour faire durer cet instant où le rideau tombait, où on entamait la fin du chapitre finale de cette planète et de sa guerre destructrice.

Le lancement fut lent au début, puis ils accélérèrent, fonçant dans l'atmosphère, la tête sous les flammes et la chaleur avec le sol qui s'approchait à une vitesse vertigineuse, rougeoyait. Le tube éclata, libérant une multitude de missiles plus petits en toutes directions avec des panaches de fumée noire ou grisâtre.

Explosions monstrueuses au-dessus des villes, mur de plasma et d'énergie s'étirant rapidement et en rejoignant d'autres pour ne former qu'une couche de matière brûlante dans les flammes de l'enfer. De l'espace on vit tant et tant de lumières illuminer la surface de la planète que même le ciel étoilé sembla peu garnis à côté.

Les couleurs vives ne formèrent plus qu'un épais manteau flamboyant. La planète ne ressemblait plus qu'à une étoile boursouflée. Puis les feux s'apaisèrent pour laisser place à des foyers ardents et des nuages de fumée. On estimait que l'hiver nucléaire durerait au moins cinquante ans à un siècle et que tout serait gelé.

Au bout d'une énorme bataille qui dura des jours il ne resta plus que deux vaisseaux de guerre intacts, un très endommagé qu'on abandonna et un autre moyennement atteint. Ils avaient tués leur mère et la pleurèrent longuement avant de partir rejoindre les autres sur Nazta, leur terre d’accueil. Un monde paisible et verdoyant.

 



SIX ANS PLUS TARD.



Hérida, nouvelle cité du nouveau peuple, sixième année de la nouvelle ère. Un petit garçon entra dans une chambre lumineuse. Son père était avec sa mère dans ses bras, sur lui, sur le lit. Ils s'étaient recouverts le bas d'un drap pour ne pas choquer leur fils, Carle. Il monta sur le lit d'un bon joyeux et vint embrasser ses parents. Il se mit contre sa mère qui gardait une main posée sur son ventre arrondis avec celle de son homme dessus.

_Je vais avoir une petite sœur ? 

_Oui mon chéri, elle s'appellera Amélia. Elle ne tardera pas à naître.

Les yeux rouges, la peau claire, ses cheveux noirs... il ressemblait à son père avec pourtant ce côté angélique digne de sa mère. C'était une belle journée. Six ans... on était passé de soixante-dix mille à quatre-vingts trois mille habitants. Deux vaisseaux légers furent conçus pour envoyer des colons sur deux autres mondes. 

Lucia vivait heureuse avec son homme et le temps passait paisiblement. Ils s'aimaient toujours et participaient à la création de leur nouvelle nation. Cela arrivait de temps en temps une altercation entre un elfe et un éwane mais on faisait tout pour éviter de reproduire les erreurs du passé.

 

 

Trente années s'étaient écoulées. Amélia ressemblait beaucoup à sa mère mais gardait des caractéristiques de son père. Elle avait eu un enfant avec son homme, un éwane blanc tigré. Aujourd'hui elle foulait une terre gelée, un monde qui, quand elle arriva, n’eut l’air que d’une boule blanche avec ses nuages, ses tempêtes et ses orages.

Son armure telle une combinaison métallique était faite pour isoler et protéger des radiations élevées de cet environnement très hostile. Il s’agissait de leur monde d’origine mais la jeune femme ne s'y sentait pas chez elle. Sa maison n'était pas ici, sa nation ne venait pas vraiment de là. Amélia parcourut les anciens champs de batailles et les restes carbonisés et glacés des villes détruites.

Tout était ensevelis sous les glaces. On lui avait appris que cette planète fut en proie à une guerre si violente qui durait depuis si longtemps que rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Cette guerre finit par condamner ce monde et on décida de tout détruire pour construire autre chose ailleurs sans qu'un jour on ne vienne les attaquer.

Amélia comprenait ce choix, cette tragédie. Elle ne leur en voulait pas. Ils avaient abrégés les souffrances de cette planète morte. D'autres visitaient ces lieux sans vie. Mais au fil du temps plus personne ne finirait par venir ici et cette guerre ne serait plus qu'un vague souvenir inscrit dans les manuels d'histoire. On ne connaissait ni le racisme ni la haine.

Ainsi des cendres d’un monde renaissait ailleurs, sur un autre, une nouvelle nation qui avait tout pour durer longtemps… voir éternellement...

 



THE END.


 

 

 

 

 


 
 
posté le 25-06-2013 à 15:45:17

Avina et moi: libre.

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Ma douce Avina.

 

 

Ce à quoi ressemble Avina.

 

 

 

 



VERSION 1 :




Nos regard se croisent, nous nous sourions, je baisse les yeux à son ventre de six mois, souriant, elle me prend les mains, ma douce, ma belle, ma féline, Avina. Mon cœur sursaute, je sens la fourrure chaude, tendre et raffinée comme de la soie, duveteuse tel une plume légère et agréable, sur ma peau, sur mes mains.


J'aime ses yeux noisette de fauve, des yeux magnifiques, orangé, du moins un peu, une belle couleur brûlante et ils pétillent de vie, de malice, de vie et d'énergie. Elle dégage tant et tant d'énergie cette femme qui fait un mètre soixante-deux alors que j'en mesure un soixante-seize.


Je l'aime, cette femme féline au pelage rose un peu foncé et légèrement violacé. Elle cherche mon regard de ses yeux, d'un mouvement de tête curieux, joyeux. Je lui tiens toujours les mains avec ses ongles bien blancs, semblables à des sortes de griffes mais émoussé, ni pointus ni coupant, si humains en même temps !


J'aime sa tenue, son haut fin bleu et son jean bleu aux taches blanches sur les cuisses qui donne tout le volume. Elle capte mon regard, je lui sourit. Elle est tout le temps souriante, joyeuse, surtout depuis qu'on a fait librement notre choix, avoir en enfant aimé et désiré. Nous affrontons ensembles les êtres mauvais qui la détestent et lui souhaitent le pire pour de mauvaises raisons.


Elle n'a ni demandée à naître ni demandée à être là ou a vivre, à être ce qu'elle est, un hybride mi-humaine mi-animale. Mon bon sang qu'est ce que je l'aime ! Je n'ai que vingt-deux ans, elle en a vingt-cinq mais on s'en fiche ! Ma femme se rapproche, je la laisse venir à moi, me fixer de ses yeux pétillants, encore s'approcher et gentiment me tirer à elle pour m'embrasser.


Son visage et beau, humain aux traits animaux typé félin, des oreilles comme un elfe. Je cueille ses lèvres délicieuses, nous fermons les yeux goûtant l'un à l'autre doucement, nous enlaçant tendrement. Mon cœur bondit encore en moi, bat si fort pour elle, à chaque fois, cet effet qu'elle me fait me surprend, me réchauffe, me submerge de bien être et de bonheur.


Je suppose qu'il en va de même pour ma belle, ma déesse, qui semble tellement heureuse, tellement bien avec moi. J'espère bien faire son bonheur et réciproquement. Elle a prit un peu de poitrine depuis le début de sa grossesse ce qui est normal, mais ils restent toujours fermes et ronds. Elle est un miracle de la science, une belle femme et une belle créature, une réussite absolue.


Nous sommes pieds-nus chez nous, le sol est tiède en cette saison intermédiaire. Nous cessant de nous embrasser, elle se blottit contre moi, je sens son corps chaud, sa respiration, les sentiments qu'elle me transmet et la douceur m'envahir. Avina se tourne, je la prend dans mes bras, et dépose un baisé d'affection dans son cou, amoureux, doux et tendre. Sa voix humaine et féline, aussi gracieuse et élégante que ma fiancée est merveilleuse, ravit mes oreilles avec joie.


J'ai une chance inestimable d'être avec elle plutôt qu'une autre. Non pas qu'elles sont moins bien mais ça n'a jamais vraiment marché jusqu'à ce que je tombe sur cette perle rare, sur ma tendre et délicieuse amoureuse avec qui je vie depuis plus d'un an. À vrai dire, cette décision d'avoir un petit est rapide mais nous assumons et nous faisons de notre mieux. On l'aime et on le désir.


_Mmmm... tu es si chou...


_Oui, tu es très bien aussi (je passe mes mains sur son ventre et finis alors par sentir le bébé bouger avec joie et émerveillement non retenu) notre fils ne te fais pas mal ?


Ça aurait pu être une fille je m'en fichais, ça m'aurait été égal. Elle n'en serait pas moins resté l'enfant voulu, aimé et désiré. Il ou elle quelle importance pour nous ? Ça ne nous empêchera pas de l'aimer et de le ou la vouloir !


_Non ne t'inquiète pas ça va aller bien qu'il commence à prendre de la place c'est sûr... bientôt le septième moi.


_Tu verras, on le mènera promener, on lui apprendra plein de choses, on le consolera quand ça n'ira pas, on partagera plein de choses... oh bien sûr faudra s'en occuper, l'assumer, y a l'envers du décore mais je suis prêt, enfin, oui et non mais, je veux dire...


_Je comprends... tu veux être là et être le meilleur père possible tout comme je veux être une bonne mère pour lui. Tu sais... ça me touche que tu sois là avec moi, à vivre et partager cette grossesse avec moi, à être présent à mes côtés et toujours à mes petits soins.


_Il me semble que c'est réciproque, nous sommes ensemble, nous sommes en couple, c'est notre devoir à tous les deux. (je dépose une bise sur sa joue) Je n'ai aucune envie de te quitter, de te tromper. Maintenant, le jour où tu veux partir je ne te retiendrai pas, ce sera ton choix, tu auras tes raisons...


_Ne pense pas à ces choses négatives on est ensembles et vivons chaque instant présent tous les deux. Ne nous projetons pas dans ces choses sans rien savoir sur ce qui va se passer après.


_Je t'aime... je ne me cache pas, je n'ai pas honte, je suis fier d'être avec toi, de l'enfant que nous allons avoir et de notre vie. Tu es une brillante informaticienne, je suis un écrivain qui arrive à s'en sortir avec son travail, d'ailleurs nous nous entraidons et on se soutient...


_Nos proches sont contents pour nous et ont hâtes de câliner ce bébé... tout va bien... les intégristes peuvent rien faire contre notre amour et eux qui justement parlent d'amour et de tolérance ne sont pas capable de nous accepter et de tolérer ce qui se passe...


_Ce ne sont pas des pourris pour rien. Je ne veux rien prétendre et ne rien faire, je veux juste te dire que, j'aimerais pas qu'on touche à ma famille, à ceux que j'aime.


Je plaçais mes mains autrement sur son ventre, sentant alors sans doute un petit coup de pied ou un petit coup de main. Ce que je ressentis alors fut indescriptible, impossible de mettre des mots sur ce qui prit mon cœur, mon être, sur ce qui m'envahit... c'était magique. Notre bébé était là, vivant, vigoureux et déjà débordant de vie. Que demander de plus que ces instants précieux ?


Je contournais ma femme, celle avec qui je n'étais pas marié, considérant le mariage comme sale et impur tous les deux, et je relevait son haut pour découvrir son ventre rond. À six mois le bébé réagissait au monde extérieur, aux bruits, au voix. Je plaçais mes mains sur le ventre de ma belle, m'approchait et doucement je déposais un baisé d'amour et d'affection.


_Je t'aime mon fils... et maman aussi t'aime très fort, nous t'aimons énormément petit cœur.


Elle passa ses mains, ses délicates mains, dans mes cheveux sombres mi-longs, souriante, heureuse, radieuse, épanouie. Oui, ce que je faisais la touchait beaucoup et je le voyais, je le sentais. Combien laissaient leur femme dans un coin avec leur grossesse ? Combien les laissaient accoucher seules ?


Un homme qui vivait une grossesse avec sa femme, qui la partageait avec elle ou plutôt, qu'elle le partageait avec lui, ça n'avait rien de féminin ou autre. Cet homme qui vivait chaque instant avec sa femme n'avait rien d'une mauviette ou d'un mec pas viril. Ce n'était pas non plus un crétin ou un type faible tenu en laisse par sa femme.


Ce n'était pas non plus un homme castré ou un gars trop sentimental ou encore un père incapable de donner l'exemple à son enfant pour diverses raisons absurdes liées ou non au fait d'être et de vivre avec sa femme chaque instant. Bien au contraire, un homme un vrai s'occupait de sa femme et une femme une vraie s'occupait aussi de son homme mais pas comme on le pensait, comme on l'entendait en règle générale.


Un homme se devait d'être présent pour sa femme en toutes circonstances, en cas de besoin, pour la rassurer en cas de problèmes, de doutes, pour la soutenir... et réciproquement, une femme devait aussi aider son homme, être à ses côtés. En tout cas moi et Avina c'est comme ça qu'on s'aimait et que l'on vivait ensemble et ça allait fort bien.


On sentait vite et bien si quelque chose n'allait pas ou si au contraire ça allait bien, pour aider et soutenir ou pour partager les choses positives, les vivre ensemble. J'étais proche de mon amoureuse mais aussi des gens que j'aimais... quoique, beaucoup plus d'elle et de notre bébé. J'ignorais la définition de l'amour selon les religieux intégristes, mais je me doutait du tableau et ils avaient totalement tort sur tout et toute la ligne en plus de ne pas savoir ce que c'était ni comment aimer.


Dans un sens moi non plus je ne savais pas vraiment comment aimer, mais j'aimais sans doute bien mieux que leur concepts primitifs et sous évolués ! Je respectais femme autant que possible et elle de même. Nous n'aimions pas les relations de dominant dominé, les rapports de force... nous préférions la douceur, la tendresse, échanger, discuter, parler.


Avina mon étoile, Avina la mère de notre enfant, Avina celle qui me rendait heureux et qui, je l'espère, je rendait heureuse. Des cons prétendait que les femmes devait : « être baisée comme il faut et leur faire mal pour bien leur faire comprendre... » ces salauds ne comprendraient donc jamais ce que nous vivions tous les deux, nos échanges, notre simplicité et nos sentiments.


Ces mêmes abrutis qui prétendaient savoir comment traiter et aimer une femme, qui donnaient des soit disant leçons aux autres là-dessus et qui avaient surtout une grande gueule mais qui faisaient pas grand chose si ce ne fut cracher leur infâme venin. Leurs propos, leurs pensées sales, leur façon d'être, leurs considérations à l'égard des femmes, tout ce qui émanait et venait d'eux nous choquait.


Quand je faisais l'amour à ma chère et tendre dulcinée jamais il me venait à l'esprit d'y aller bien fort quitte à lui faire mal comme une grosse brute... « comme un porc » disait-on entre nous. Nous n'en percevions ni le sens ni la logique ni l'utilité. Aux chiens, aux barbares, aux brutes, nous préférions les humains, les êtres civilisés.


Faire plaisir à sa compagne et se faire plaisir, s'aimer tendrement et simplement, que demander de plus ?! Je me relevais, elle me sourit, me prenant dans bras et moi de même. Oui, c'était ça l'amour, c'était ça d'aimer quelqu'un. Je n'aurais su le décrire ou le dire, on ne pouvait le définir mais... ça devait un peu se résumer à ces quelques mots : douceur, tendresse, gentillesse, affection, simplicité, attentions (toutes les attentions à porter à l'autre), soutient, partage, complicité.


Pour nous c'était à peu près ça, l'essentiel. Jamais nous ne pourrions laisser un « porc » dicter notre vie, notre conduite, notre façon de faire, notre façon de nous aimer. Ces êtres n'avaient d'humains que leur apparence. Eux qui insultaient les hybrides en raison de leur nature certes contre nature et dérangeante mais avant tout humaine, ils étaient totalement dépourvus d'humanité.


Les hybrides se montrait incroyablement humains, plus que certains. Rien d'animal n'interférait à aucun niveau que ce soit leur comportement, leur psychologie, leur raisonnement, leur intelligence, leur façon d'être et bien d'autres choses encore ! Je fus un peu troublé au début certes, d'être attiré par cette femme qui hélas n'avait eu que peu de chance avec les hommes et que le peu qui furent avec elles lui brisèrent le cœur.


Ils avaient simplement voulu une expérience « insolite » ou « exotique » et donc quelque chose d'inhabituel pour après venir s'en venter auprès des autres. À vrai dire, je ne cherchais pas spécialement une personne avec qui aller, brisé par une rupture avec une personne qui m'utilisa te me trompa. Je m'en souvenais encore... de cette journée dans un bar.


Elle se trouvait à côté, triste, seule, souffrante et malheureuse. Moi, ben, je m'en fichais, je ne la connaissais pas. Puis quelques paroles lancées au hasard de part et d'autre et on commença à parler. Elle non plus ne voulait plus personne dans sa vie. Puis on se recroisa parfois dans ce même bar, on se donna un premier rendez-vous amical... et voilà où nous en étions aujourd'hui !


Notre appartement moyennement spacieux offrait un confort agréable et suffisant pour nos besoins et pour accueillir un enfant voir même un deuxième. Notre étreinte terminée on décida d'aller faire une balade en ville. À vrai dire, nous étions presque en pleine campagne. En sortant on se tenait par la main, sans gêne, sans honte, joyeusement et librement, ouvertement et sans complexe.


L'air était pas mal, le ciel bien bleu, le soleil bien beau... une belle journée ! Alors que nous nous baladions au bord d'une rivière cristalline, qu'on se baignait tout en se câlinant, tout en s'aimant tendrement avec douceur, le monde connaissait des bouleversements radicaux. Les hybrides apparaissaient, ils fallait désormais faire avec et vivre autrement.


Mais rie ni personne ne pourrait aller à l'encontre de notre amour, de notre vie, de nos sentiments et de notre vie. C'est avec cette femme que je voulais vire et c'est avec moi qu'elle désirait vire également. Nous avions décidé et fait le choix d'avoir cet enfant conçu dans l'amour et le désir et rien ni personne n'avait rien à y redire.


Ainsi notre vie s'écoulait paisiblement, ainsi nous allions être les heureux parents d'un bébé prévu, voulu et aimé, ainsi vivions nous et étions nous libres...

 

 

Fin.

 


 
 
 

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